Les policiers du Commissariat de Ziguinchor (sud) ont mis hors d'état de nuire une prostituée d’origine nigériane, répondant au nom de Nelly. Cette dernière a été interpellée suite à une dénonciation anonyme informant que la mise en cause, porteuse du VIH, aurait exprimé son intention de « contaminer le maximum de Sénégalais ».
Selon Libération dans sa parution de ce lundi, le 30 octobre dernier, une source a remis aux policiers de Ziguinchor des captures d’écran de conversations WhatsApp qu’elle aurait eues avec une prostituée d’origine nigériane, répondant au nom de Nelly. Celle-ci, porteuse du VIH, lui aurait confié vouloir intentionnellement transmettre le virus en ayant des rapports sexuels non protégés.
Sur la base de ces éléments, les enquêteurs se sont rendus au bar « Alternative », un lieu que Nelly fréquenterait régulièrement. Ils y ont interpellé la jeune femme, âgée de 23 ans et répondant au nom de B.D. Elohor. Celle-ci a confirmé exercer la prostitution et être séropositive, précisant vivre avec la maladie depuis sa naissance.
Lors de son audition, B.D. Elohor a présenté sa carte consulaire, sa carte d’identité et un carnet de santé à jour. Elle a indiqué être arrivée à Ziguinchor entre février et mars 2025, après avoir séjourné deux ans en Gambie où elle exerçait la même activité. Elle a justifié n’avoir pas honoré son dernier rendez-vous médical du 26 octobre en raison de ses menstrues.
Confrontée aux captures d’écran qui l’accusent de vouloir propager le virus, la jeune femme a catégoriquement nié ces allégations. Elle a affirmé au contraire systématiquement exiger l’usage du préservatif avec ses clients afin de ne pas les exposer.
Les autorités médicales ont confirmé qu’elle était bien suivie et sous traitement au Centre de référence des IST de Ziguinchor. L’enquête se poursuit pour déterminer la véracité des accusations.
Selon Libération dans sa parution de ce lundi, le 30 octobre dernier, une source a remis aux policiers de Ziguinchor des captures d’écran de conversations WhatsApp qu’elle aurait eues avec une prostituée d’origine nigériane, répondant au nom de Nelly. Celle-ci, porteuse du VIH, lui aurait confié vouloir intentionnellement transmettre le virus en ayant des rapports sexuels non protégés.
Sur la base de ces éléments, les enquêteurs se sont rendus au bar « Alternative », un lieu que Nelly fréquenterait régulièrement. Ils y ont interpellé la jeune femme, âgée de 23 ans et répondant au nom de B.D. Elohor. Celle-ci a confirmé exercer la prostitution et être séropositive, précisant vivre avec la maladie depuis sa naissance.
Lors de son audition, B.D. Elohor a présenté sa carte consulaire, sa carte d’identité et un carnet de santé à jour. Elle a indiqué être arrivée à Ziguinchor entre février et mars 2025, après avoir séjourné deux ans en Gambie où elle exerçait la même activité. Elle a justifié n’avoir pas honoré son dernier rendez-vous médical du 26 octobre en raison de ses menstrues.
Confrontée aux captures d’écran qui l’accusent de vouloir propager le virus, la jeune femme a catégoriquement nié ces allégations. Elle a affirmé au contraire systématiquement exiger l’usage du préservatif avec ses clients afin de ne pas les exposer.
Les autorités médicales ont confirmé qu’elle était bien suivie et sous traitement au Centre de référence des IST de Ziguinchor. L’enquête se poursuit pour déterminer la véracité des accusations.