Ce vendredi 28 novembre, l’Assemblée nationale a été le théâtre d’une démonstration de force politique. Le Premier ministre, Ousmane Sonko, est monté au créneau avec son style habituel : ton ferme, affirmations radicales et posture de chef incontesté.
Mais derrière ce théâtre, ce qui ressort, c’est surtout l’ombre inquiétante d’un pouvoir divisé.
À force de répéter qu’il travaille « pour le Sénégal » et non pour le Président Bassirou Diomaye Faye, Sonko a révélé sa véritable ambition : prendre le contrôle de l’État au détriment de la légitimité légale du président de la République.
Dans un pays où le Premier ministre est nommé pour mettre en œuvre la vision du Président, cette posture dépasse le cadre du débat politique pour devenir un signal de défiance institutionnelle.
Les déclarations sur la Guinée-Bissau ne font que confirmer ce constat. En relativisant un épisode où le Président et la CEDEAO ont agi pour sécuriser le pays voisin, Sonko s’est placé en arbitre moral autoproclamé, comme si les institutions nationales et régionales n’avaient aucune légitimité. Cette audace, qui peut sembler spectaculaire, traduit surtout un mépris des règles et des institutions établies.
Sur le plan économique et social, le contraste est saisissant : un discours de rupture flamboyant, mais aucun résultat concret. Les prix ne baissent pas, l’inflation persiste, les investissements peinent à arriver, et la note souveraine du Sénégal a été dégradée. Derrière la gesticulation politique, le pays continue de payer le prix de l’absence de leadership véritable et cohérent.
Mais ce qui est le plus frappant, c’est la manière dont Sonko a voulu s’approprier le Parlement.
En transformant l’Assemblée nationale en tribune de propagande, en cherchant à imposer sa majorité et à réduire les députés à de simples exécutants de sa volonté, il a instrumentalisé une institution qui, par définition, doit rester indépendante et équilibrée.
À ce jeu, il oublie que la légitimité politique ne se décrète pas : elle se construit dans le respect des institutions.
Enfin, ses attaques répétées contre la justice et certaines personnalités politiques illustrent une incohérence majeure entre le discours et l’action. Réclamer impartialité et protection des institutions tout en attaquant ouvertement des responsables institutionnels et des figures publiques est révélateur d’un manque de mesure et de vision pour le pays.
Face à cette situation, le rôle du Président Bassirou Diomaye Faye apparaît plus que jamais comme celui du garant de la stabilité et de la légitimité institutionnelle. Si le Sénégal veut avancer, il doit pouvoir compter sur un leadership clair, responsable et cohérent, capable de faire respecter l’ordre constitutionnel et d’éviter les dérives politiciennes qui affaiblissent le pays.
En résumé, la déclaration de Sonko ne montre pas un Premier ministre à la hauteur, mais un homme en quête de pouvoir personnel, prêt à défier l’autorité légitime pour imposer sa propre vision. Dans ce contexte, le Président Diomaye demeure le seul rempart capable de préserver l’équilibre institutionnel et la stabilité nationale
Papa Ibrahima Senghor
Coalition Diomaye Président
Mais derrière ce théâtre, ce qui ressort, c’est surtout l’ombre inquiétante d’un pouvoir divisé.
À force de répéter qu’il travaille « pour le Sénégal » et non pour le Président Bassirou Diomaye Faye, Sonko a révélé sa véritable ambition : prendre le contrôle de l’État au détriment de la légitimité légale du président de la République.
Dans un pays où le Premier ministre est nommé pour mettre en œuvre la vision du Président, cette posture dépasse le cadre du débat politique pour devenir un signal de défiance institutionnelle.
Les déclarations sur la Guinée-Bissau ne font que confirmer ce constat. En relativisant un épisode où le Président et la CEDEAO ont agi pour sécuriser le pays voisin, Sonko s’est placé en arbitre moral autoproclamé, comme si les institutions nationales et régionales n’avaient aucune légitimité. Cette audace, qui peut sembler spectaculaire, traduit surtout un mépris des règles et des institutions établies.
Sur le plan économique et social, le contraste est saisissant : un discours de rupture flamboyant, mais aucun résultat concret. Les prix ne baissent pas, l’inflation persiste, les investissements peinent à arriver, et la note souveraine du Sénégal a été dégradée. Derrière la gesticulation politique, le pays continue de payer le prix de l’absence de leadership véritable et cohérent.
Mais ce qui est le plus frappant, c’est la manière dont Sonko a voulu s’approprier le Parlement.
En transformant l’Assemblée nationale en tribune de propagande, en cherchant à imposer sa majorité et à réduire les députés à de simples exécutants de sa volonté, il a instrumentalisé une institution qui, par définition, doit rester indépendante et équilibrée.
À ce jeu, il oublie que la légitimité politique ne se décrète pas : elle se construit dans le respect des institutions.
Enfin, ses attaques répétées contre la justice et certaines personnalités politiques illustrent une incohérence majeure entre le discours et l’action. Réclamer impartialité et protection des institutions tout en attaquant ouvertement des responsables institutionnels et des figures publiques est révélateur d’un manque de mesure et de vision pour le pays.
Face à cette situation, le rôle du Président Bassirou Diomaye Faye apparaît plus que jamais comme celui du garant de la stabilité et de la légitimité institutionnelle. Si le Sénégal veut avancer, il doit pouvoir compter sur un leadership clair, responsable et cohérent, capable de faire respecter l’ordre constitutionnel et d’éviter les dérives politiciennes qui affaiblissent le pays.
En résumé, la déclaration de Sonko ne montre pas un Premier ministre à la hauteur, mais un homme en quête de pouvoir personnel, prêt à défier l’autorité légitime pour imposer sa propre vision. Dans ce contexte, le Président Diomaye demeure le seul rempart capable de préserver l’équilibre institutionnel et la stabilité nationale
Papa Ibrahima Senghor
Coalition Diomaye Président