« Lancer un partenariat mondial renouvelé et renforcé pour financer un développement durable centré sur les êtres humains ». Voilà tel qu’est officiellement énoncé l’objectif de cetteconférence internationale sur le financement du développement.
L’ambition est énorme et le résultat n’est pas acquis : dès ce dimanche, l’organisation a prévenu qu’elle n’avait pas pu finaliser le document de travail. Certains points restent en effet conflictuels, notamment les questions fiscales et particulièrement celles touchant les multinationales, dont certaines usent d’obscurs montages pour réduire leur taux d’imposition. Or, les besoins sont gigantesques si l’on veut éliminer l’extrême pauvreté d’ici 2030.
Des solutions seront ainsi discutées non seulement en session plénière, mais surtout dans les dizaines d’événements parallèles organisés par les diverses agences des Nations unies, les grandes organisations internationales, mais aussi de la société civile.
Ressources publiques nationales, secteur commercial et financier ou encore dette et viabilité de l’endettement… En débattant cette semaine de la mobilisation des moyens, les participants jetteront les bases fondamentales du futur programme de développement durable qui devra, lui, être adopté à New York en septembre prochain.