Vendredi, 13 heures 30 minutes au Marché HLM. Ce carrefour incontournable et très fréquenté par les Sénégalais en cette période d'avant-fête, grouille de monde. Des ruelles bloquées, de simples passants qui vaquent à leurs occupations, pris au piège entre l'emplacement anarchique des étals et le rush des clients venus de tous les coins de la capitale sénégalaise. Le spectacle est devenu presque banal dans ce célèbre lieu qui abrite également des centaines d'ateliers de couture. Notre équipe entre dans le Centre Commercial Elisabeth Diouf, niché au premier étage d'un immeuble implanté au coeur du marché.
Le bruit des machines anime les couloirs. Un jeune homme du nom de Mbaye Dieng assis et concentré sur sa machine. Vêtu d'un boubou traditionnel de couleur bleue, il affirme ne pas avoir de problème avec les engagements qu'il prend devant ses clients. De plus, dans ce contexte particulier de Covid-19, la plupart de ses clients qui venaient du Mali voisin, sont bloqués par la fermeture des frontières. "On est des professionnels dans ce domaine, on respecte nos engagements. Par exemple, si vous venez le lundi avec votre tissu et qu'on vous donne un rendez-vous dans la semaine, au plus tard dimanche, vous pouvez récupérer vos habits. Et actuellement, il y a peu de clients avec la fermeture des frontières, car la plupart de nos clients nous viennent du Mali", confie-t-il.
Deux minutes à pieds dans le même couloir, se trouve l'atelier de Makha Mbow. Lui préfère dire la vérité aux clients retardataires et avoue par la même occasion ne pas toujours respecter les dates de livraison de ses commandes. "Pour dire vrai, on ne respecte pas toujours les rendez-vous . Par exemple moi, je ne badine pas avec certaines choses, c'est pour cela que lorsqu'il y a saturation de la demande, je préfère dire aux clients qui arrivent en retard d'aller voir ailleurs pour ne pas les fausser. Aussi, les femmes sont de nature compliquées, mais il faut comprendre que nous avons souvent tort."
Il arrive que la police intervienne entre tailleurs et clients
Il peut arriver que les problèmes entre tailleurs et clients finissent à la police ou à la gendarmerie. Le nommé Mourtalla Diouf a vécu pareille expérience avec une de ses clientes. "Il m'est arrivé il y' a de cela quelque temps, une fille est venue me faire des reproches. Après des échanges virulents, elle est partie pour revenir avec une convocation à la police. Je suis allé répondre. On a pu arrondir les angles et tout est entré en ordre. C'est des choses qui vont avec le métier", dit-il
Suivez les témoignages des tailleurs du marché HLM
Le bruit des machines anime les couloirs. Un jeune homme du nom de Mbaye Dieng assis et concentré sur sa machine. Vêtu d'un boubou traditionnel de couleur bleue, il affirme ne pas avoir de problème avec les engagements qu'il prend devant ses clients. De plus, dans ce contexte particulier de Covid-19, la plupart de ses clients qui venaient du Mali voisin, sont bloqués par la fermeture des frontières. "On est des professionnels dans ce domaine, on respecte nos engagements. Par exemple, si vous venez le lundi avec votre tissu et qu'on vous donne un rendez-vous dans la semaine, au plus tard dimanche, vous pouvez récupérer vos habits. Et actuellement, il y a peu de clients avec la fermeture des frontières, car la plupart de nos clients nous viennent du Mali", confie-t-il.
Deux minutes à pieds dans le même couloir, se trouve l'atelier de Makha Mbow. Lui préfère dire la vérité aux clients retardataires et avoue par la même occasion ne pas toujours respecter les dates de livraison de ses commandes. "Pour dire vrai, on ne respecte pas toujours les rendez-vous . Par exemple moi, je ne badine pas avec certaines choses, c'est pour cela que lorsqu'il y a saturation de la demande, je préfère dire aux clients qui arrivent en retard d'aller voir ailleurs pour ne pas les fausser. Aussi, les femmes sont de nature compliquées, mais il faut comprendre que nous avons souvent tort."
Il arrive que la police intervienne entre tailleurs et clients
Il peut arriver que les problèmes entre tailleurs et clients finissent à la police ou à la gendarmerie. Le nommé Mourtalla Diouf a vécu pareille expérience avec une de ses clientes. "Il m'est arrivé il y' a de cela quelque temps, une fille est venue me faire des reproches. Après des échanges virulents, elle est partie pour revenir avec une convocation à la police. Je suis allé répondre. On a pu arrondir les angles et tout est entré en ordre. C'est des choses qui vont avec le métier", dit-il
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