C’est par contumace que doit être jugé ce principal cadre militaire du FPRC. Abdoulaye Hissène se trouve actuellement dans le nord-est du pays, région qu’il contrôle avec ses hommes. Arrêté le 15 mars 2016, il s’était évadé de manière spectaculaire seulement quelques heures plus tard.
Il doit être jugé par la justice centrafricaine pour association de malfaiteurs, atteinte à la sûreté de l’Etat, détention illégale d’armes ou de munitions de guerre, destruction d’édifices publics, rébellion.
Sous sanction des Nations unies, pour avoir notamment « orchestré des violences dans le quartier KM5 de Bangui qui ont fait 5 morts et 20 blessés » fin 2015, Abdoulaye Hissène fait aussi l’objet de sanctions de la part des Etats-Unis et du Tchad.
Si ce procès est vu de manière positive, beaucoup craignent que des crimes restent impunis. Sur place, les associations de défense des droits se veulent rassurantes. Elles estiment que ce procès devant la justice ordinaire est une première étape. La Cour pénale spéciale de RCA et/ou la CPI pourront à leur tour s’emparer du dossier Abdoulaye Hissène.
Il doit être jugé par la justice centrafricaine pour association de malfaiteurs, atteinte à la sûreté de l’Etat, détention illégale d’armes ou de munitions de guerre, destruction d’édifices publics, rébellion.
Sous sanction des Nations unies, pour avoir notamment « orchestré des violences dans le quartier KM5 de Bangui qui ont fait 5 morts et 20 blessés » fin 2015, Abdoulaye Hissène fait aussi l’objet de sanctions de la part des Etats-Unis et du Tchad.
Si ce procès est vu de manière positive, beaucoup craignent que des crimes restent impunis. Sur place, les associations de défense des droits se veulent rassurantes. Elles estiment que ce procès devant la justice ordinaire est une première étape. La Cour pénale spéciale de RCA et/ou la CPI pourront à leur tour s’emparer du dossier Abdoulaye Hissène.