
Ici, les élèves s’organisent. Ceux qui sont considérés comme les plus robustes montent la garde. On les appelle les brigadiers. Ils contrôlent les sorties et les entrées.
Les filles s’occupent des plus jeunes écoliers dont certains ont 8 ans. D’autres préparent la nourriture qui sera bientôt servie. Aujourd’hui, ce sera du riz et des feuilles de manioc.
Miriam est orpheline de père. Son défunt papa était un militaire. Comme des centaines d’autres élèves, Miriam passe la nuit devant la mairie de Beni. Elle a reçu l’autorisation de sa mère, elle aussi dépitée par l’insécurité, pour participer à ce mouvement.
« Ma mère ne dit rien parce qu’elle me soutient. Elle aimerait que je puisse un jour étudier dans un climat de paix. Il faut que je puisse bien étudier pour enfin être une grande personnalité dans ce pays ».
Pour éviter d’attraper froid, d’autres élèves entourent le grand feu allumé devant le bâtiment. Parmi eux, Jason. Il ne quittera ici, dit-il, que quand le chef de l’État décidera enfin de se rendre à Beni.
« On a assez souffert. On part aujourd’hui à l’école pour ne pas étudier demain parce qu’on a encore égorgé ou kidnappé des gens. Je viens ici à la mairie. Je vais étudier ici en attendant que le président vienne accomplir sa promesse ».
Quelques bâches déployées, cordon de sécurité en place. Des chansons chrétiennes et des prières aux lèvres, ces élèves semblent déterminés.
Les filles s’occupent des plus jeunes écoliers dont certains ont 8 ans. D’autres préparent la nourriture qui sera bientôt servie. Aujourd’hui, ce sera du riz et des feuilles de manioc.
Miriam est orpheline de père. Son défunt papa était un militaire. Comme des centaines d’autres élèves, Miriam passe la nuit devant la mairie de Beni. Elle a reçu l’autorisation de sa mère, elle aussi dépitée par l’insécurité, pour participer à ce mouvement.
« Ma mère ne dit rien parce qu’elle me soutient. Elle aimerait que je puisse un jour étudier dans un climat de paix. Il faut que je puisse bien étudier pour enfin être une grande personnalité dans ce pays ».
Pour éviter d’attraper froid, d’autres élèves entourent le grand feu allumé devant le bâtiment. Parmi eux, Jason. Il ne quittera ici, dit-il, que quand le chef de l’État décidera enfin de se rendre à Beni.
« On a assez souffert. On part aujourd’hui à l’école pour ne pas étudier demain parce qu’on a encore égorgé ou kidnappé des gens. Je viens ici à la mairie. Je vais étudier ici en attendant que le président vienne accomplir sa promesse ».
Quelques bâches déployées, cordon de sécurité en place. Des chansons chrétiennes et des prières aux lèvres, ces élèves semblent déterminés.