Conséquence de cette attaque des rebelles ADF, l'axe routier - véritable poumon économique de province du Nord-Kivu - est resté fermé à toute circulation ce samedi 21 avril. Les camions via Kasindi viennent de l'Ouganda, de la Tanzanie et du Kenya pour se rendre à Beni et Butembo.
Les habitants de Beni, de leur côté, craignent une prochaine attaque sur la ville, régulièrement sous la menace des ADF. Une situation préoccupante et qui interroge : Beni est-elle infiltrée par des éléments ADF ou bien le mouvement jouit-t-il de complicités dans certains quartiers ?
Le maire de Beni, Masumbuko Bwanakawa, assure que « non », elle n’est pas « infiltrée », mais qu'en revanche, certaines périphéries de la ville sont problématiques. « La ville de Béni compte quatre communes avec 30 quartiers. Il y a certains quartiers périphériques dans deux communes qui nous posent des problèmes sérieux. »
Mais Masumbuko Bwanakawa affirme par ailleurs que « les forces armées, et à leur côté le contingent de la Monusco, font de leur mieux pour que ce phénomène arrive à être contenu ». Le maire s’inquiète néanmoins de l’aspect régional de la menace que représentent les ADF. « C’est un problème transnational, parce que les ADF sont constitués de mosaïques de nationalités, explique-t-il. Et demain et après-demain, ce sont les Grands Lacs qui peuvent être en train de s’embraser. »
Les habitants de Beni, de leur côté, craignent une prochaine attaque sur la ville, régulièrement sous la menace des ADF. Une situation préoccupante et qui interroge : Beni est-elle infiltrée par des éléments ADF ou bien le mouvement jouit-t-il de complicités dans certains quartiers ?
Le maire de Beni, Masumbuko Bwanakawa, assure que « non », elle n’est pas « infiltrée », mais qu'en revanche, certaines périphéries de la ville sont problématiques. « La ville de Béni compte quatre communes avec 30 quartiers. Il y a certains quartiers périphériques dans deux communes qui nous posent des problèmes sérieux. »
Mais Masumbuko Bwanakawa affirme par ailleurs que « les forces armées, et à leur côté le contingent de la Monusco, font de leur mieux pour que ce phénomène arrive à être contenu ». Le maire s’inquiète néanmoins de l’aspect régional de la menace que représentent les ADF. « C’est un problème transnational, parce que les ADF sont constitués de mosaïques de nationalités, explique-t-il. Et demain et après-demain, ce sont les Grands Lacs qui peuvent être en train de s’embraser. »