Selon Médecins sans frontières (MSF), 20 des 26 provinces du pays sont désormais touchées par le choléra. Depuis le début de l’année jusqu’à la mi-octobre, plus de 1 700 cents décès ont été enregistrés.
Et la situation continue de s’aggraver, prévient Médecins sans frontières, car l’épidémie gagne de nouvelles zones de santé, y compris dans des provinces jusque-là épargnées.
Les causes sont multiples : les inondations, les conflits, les déplacements de population, mais aussi le manque d’accès à l’eau potable et à des systèmes d’assainissement adéquats. Et à l’approche de la saison des pluies, le risque de propagation s’annonce encore plus grand.
Pour MSF, le choléra doit dorénavant être considéré comme une urgence nationale. L’organisation appelle à une action coordonnée : un accès rapide aux soins, à la vaccination, mais aussi des investissements durables dans l’eau et l’assainissement.
Cette épidémie s’inscrit dans un contexte de grande précarité, notamment à l’est du pays. Le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU (Ocha) alerte sur l’effondrement du système de santé dans le Nord et le Sud-Kivu.
Selon l’ONU, 85 % des structures sanitaires y manquent de médicaments et près de 40 % du personnel a quitté les postes. De plus, au Nord-Kivu, plus d’un tiers des établissements situés dans les zones de conflit ont été détruits, pillés ou abandonnés, selon la même source.
Et la situation continue de s’aggraver, prévient Médecins sans frontières, car l’épidémie gagne de nouvelles zones de santé, y compris dans des provinces jusque-là épargnées.
Les causes sont multiples : les inondations, les conflits, les déplacements de population, mais aussi le manque d’accès à l’eau potable et à des systèmes d’assainissement adéquats. Et à l’approche de la saison des pluies, le risque de propagation s’annonce encore plus grand.
Pour MSF, le choléra doit dorénavant être considéré comme une urgence nationale. L’organisation appelle à une action coordonnée : un accès rapide aux soins, à la vaccination, mais aussi des investissements durables dans l’eau et l’assainissement.
Cette épidémie s’inscrit dans un contexte de grande précarité, notamment à l’est du pays. Le Bureau de coordination des affaires humanitaires de l’ONU (Ocha) alerte sur l’effondrement du système de santé dans le Nord et le Sud-Kivu.
Selon l’ONU, 85 % des structures sanitaires y manquent de médicaments et près de 40 % du personnel a quitté les postes. De plus, au Nord-Kivu, plus d’un tiers des établissements situés dans les zones de conflit ont été détruits, pillés ou abandonnés, selon la même source.