L’exécutif table sur 12,5 milliards de dollars de recettes internes. Le ministre des Finances de RDC, Doudou Fwamba, entend mobiliser, principalement à travers des réformes des régies financières : la normalisation d'un seul modèle de facture, la télédéclaration de la TVA, la réforme du quitus fiscal ainsi que la taxation des placements extérieurs des banques commerciales.
Huit milliards de dollars couverts par le FMI
Une autre réforme doit entrer en vigueur en janvier 2026, celle de l’impôt sur les sociétés et sur le revenu des personnes physiques. Elle devrait permettre d’élargir l’assiette fiscale. Adolphe Muzito, ministre du Budget, assure que le reste de ces recettes, soit environ huit milliards de dollars, sera couvert principalement par des apports extérieurs, dont le soutien budgétaire du Fonds monétaire international (FMI).
Avec les budgets annexes, les comptes spéciaux et les recettes exceptionnelles cet exercice 2026 s'élèvera donc à 20,3 milliards de dollars. Mais, dans les rangs de la société civile spécialisée, le doute domine. Le Centre de recherche en finances publiques et développement local (CREFDL), par la voix de son coordonnateur, Valéry Madianga, juge ces ambitions irréalistes : « Le gouvernement compte plus sur les ressources extérieures qui arrivent rarement. Pour nous, nous pensons que ce budget n'est pas crédible. Ça pose énormément de problèmes de sincérité. Il faudrait qu'on évite de proposer un budget de communication que nous ne serons pas en mesure de mobiliser demain. »
Dès le lundi à l'Assemblée
Selon le gouvernement, ce projet met l’accent, non seulement sur la mobilisation accrue des ressources, mais aussi sur la qualité et l’efficacité de la dépense publique. Cet avant-projet sera déposé dès le lundi 15 septembre à l'Assemblée nationale pour examen et adoption.
Huit milliards de dollars couverts par le FMI
Une autre réforme doit entrer en vigueur en janvier 2026, celle de l’impôt sur les sociétés et sur le revenu des personnes physiques. Elle devrait permettre d’élargir l’assiette fiscale. Adolphe Muzito, ministre du Budget, assure que le reste de ces recettes, soit environ huit milliards de dollars, sera couvert principalement par des apports extérieurs, dont le soutien budgétaire du Fonds monétaire international (FMI).
Avec les budgets annexes, les comptes spéciaux et les recettes exceptionnelles cet exercice 2026 s'élèvera donc à 20,3 milliards de dollars. Mais, dans les rangs de la société civile spécialisée, le doute domine. Le Centre de recherche en finances publiques et développement local (CREFDL), par la voix de son coordonnateur, Valéry Madianga, juge ces ambitions irréalistes : « Le gouvernement compte plus sur les ressources extérieures qui arrivent rarement. Pour nous, nous pensons que ce budget n'est pas crédible. Ça pose énormément de problèmes de sincérité. Il faudrait qu'on évite de proposer un budget de communication que nous ne serons pas en mesure de mobiliser demain. »
Dès le lundi à l'Assemblée
Selon le gouvernement, ce projet met l’accent, non seulement sur la mobilisation accrue des ressources, mais aussi sur la qualité et l’efficacité de la dépense publique. Cet avant-projet sera déposé dès le lundi 15 septembre à l'Assemblée nationale pour examen et adoption.