Ce lundi 29 décembre, l’état-major général des FARDC n'a pas laissé faire son porte-parole. Dans un communiqué, l’armée condamne les propos du général Sylvain Ekenge, qu’elle juge « incompatibles avec les valeurs républicaines et les missions constitutionnelles dévolues aux FARDC ». L’état-major précise aussi que ces déclarations ne reflètent ni la position officielle de la RDC, ni celle du président Félix Tshisekedi, ni celle du gouvernement.
Conséquence immédiate : le général-major Sylvain Ekenge est suspendu de ses fonctions de porte-parole des FARDC. À ce stade, aucune mesure n’a été annoncée contre la télévision nationale.
Cet épisode intervient dans un contexte de fortes tensions régionales et a suscité de nombreuses réactions, en RDC comme à l’étranger. En interne, des hommes d’affaires et des responsables politiques issus de la communauté visée ont unanimement condamné ces propos. Dans la société civile, le mouvement Lucha a été parmi les premiers à réclamer des sanctions.
Réactions régionales et internationales
Dans la région, les réactions sont venues de Kigali. La ministre rwandaise de la Fonction publique Christine Nkulikiyinka parle d’une grave menace pour la paix régionale, affirmant que le Rwanda ne permettra jamais que son histoire tragique se répète. Le ministre rwandais des Affaires étrangères Olivier Nduhungirehe évoque de son côté une menace sérieuse pour la région, même si, selon lui, le général pourrait être écarté.
En Europe, le vice-Premier ministre et ministre belge des Affaires étrangères Maxime Prévot s’est dit « extrêmement choqué », qualifiant ces propos d’indignes pour un représentant officiel, et appelant au rejet de tout discours de haine.
À noter enfin que ces déclarations ont été tenues au lendemain de l’adoption par le gouvernement congolais d’une note visant à encadrer et harmoniser la parole officielle.
Conséquence immédiate : le général-major Sylvain Ekenge est suspendu de ses fonctions de porte-parole des FARDC. À ce stade, aucune mesure n’a été annoncée contre la télévision nationale.
Cet épisode intervient dans un contexte de fortes tensions régionales et a suscité de nombreuses réactions, en RDC comme à l’étranger. En interne, des hommes d’affaires et des responsables politiques issus de la communauté visée ont unanimement condamné ces propos. Dans la société civile, le mouvement Lucha a été parmi les premiers à réclamer des sanctions.
Réactions régionales et internationales
Dans la région, les réactions sont venues de Kigali. La ministre rwandaise de la Fonction publique Christine Nkulikiyinka parle d’une grave menace pour la paix régionale, affirmant que le Rwanda ne permettra jamais que son histoire tragique se répète. Le ministre rwandais des Affaires étrangères Olivier Nduhungirehe évoque de son côté une menace sérieuse pour la région, même si, selon lui, le général pourrait être écarté.
En Europe, le vice-Premier ministre et ministre belge des Affaires étrangères Maxime Prévot s’est dit « extrêmement choqué », qualifiant ces propos d’indignes pour un représentant officiel, et appelant au rejet de tout discours de haine.
À noter enfin que ces déclarations ont été tenues au lendemain de l’adoption par le gouvernement congolais d’une note visant à encadrer et harmoniser la parole officielle.