Le président en a parlé longuement lors de la réunion du conseil des ministres ce week-end, d’après le compte-rendu officiel. Le président a dressé un constat préoccupant : dans plusieurs de la soixantaine d’entreprises à capital mixte où l’État de la RDC est actionnaire majoritaire ou minoritaire, la rentabilité est en cause. La plupart de ces sociétés sont moribondes et d’autres n’ont pas réalisé des bénéfices depuis de nombreuses années.
La déconnexion des organes de gouvernance entraîne une perte d’influence et un manque à gagner pour le Trésor.
Félix Tshisekedi appelle à rompre avec cette logique d’effacement. L’État doit jouer un rôle stratégique, actif, rigoureux et transparent, orienté vers la création de richesse et la bonne gouvernance. Fini la présence passive ; il faut une implication réelle au service de l’intérêt général.
Le président a donné des instructions fermes au ministre du Portefeuille : vérifier la participation effective des mandataires de l’État dans toutes les instances décisionnelles. Il exige également le respect strict des droits patrimoniaux de l’État, incluant l’accès aux états financiers, la régularité des conseils d’administration, et l’application des recommandations issues d’audits.
Enfin, il insiste sur une perception rigoureuse des dividendes, avec un système de traçabilité sécurisé pour garantir leur reversement rapide au Trésor public.
Un rapport complet sur l’état des lieux, les manquements constatés, les mesures correctrices et leurs résultats est attendu sous soixante jours.
La déconnexion des organes de gouvernance entraîne une perte d’influence et un manque à gagner pour le Trésor.
Félix Tshisekedi appelle à rompre avec cette logique d’effacement. L’État doit jouer un rôle stratégique, actif, rigoureux et transparent, orienté vers la création de richesse et la bonne gouvernance. Fini la présence passive ; il faut une implication réelle au service de l’intérêt général.
Le président a donné des instructions fermes au ministre du Portefeuille : vérifier la participation effective des mandataires de l’État dans toutes les instances décisionnelles. Il exige également le respect strict des droits patrimoniaux de l’État, incluant l’accès aux états financiers, la régularité des conseils d’administration, et l’application des recommandations issues d’audits.
Enfin, il insiste sur une perception rigoureuse des dividendes, avec un système de traçabilité sécurisé pour garantir leur reversement rapide au Trésor public.
Un rapport complet sur l’état des lieux, les manquements constatés, les mesures correctrices et leurs résultats est attendu sous soixante jours.