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RDC: les versions divergent après les violences meurtrières dans le Sud-Kivu

Des enquêtes sont en cours dans l'est de la République démocratique du Congo après la mort vendredi de plusieurs dizaines de civils burundais. Selon des victimes et des témoins, une marche de civils burundais à Kamanyola au Sud-Kivu a été violemment réprimée par les forces de sécurité congolaises. Une manifestation qui avait lieu après l'arrestation et l'extradition de quatre des leurs. Selon le gouvernement de la RDC, les militaires congolais ont riposté en légitime défense face à un groupe armé non identifié.



Au moins 36 Burundais et un militaire ont été tués, 117 personnes ont été blessées, selon l'ONU. Les victimes burundaises se présentent comme les membres d'une secte religieuse adeptes de la prophétesse Zebiya, dont une procession avait été réprimée dans le sang au Burundi en 2013. Ils auraient depuis trouvé refuge en République démocratique du Congo, sans jamais s'enregistrer officiellement dans l'un des camps tenus par le Haut-Commissariat aux réfugiés (HCR).
 
Ces Burundais se disent harcelés par les forces de sécurité congolaises qui arrêteraient arbitrairement et renverraient au Burundi les leurs comme d'autres réfugiés burundais, malgré les dangers encourus dans leur pays d'origine. Cela aurait été encore le cas jeudi 14 septembre : quatre adeptes ont été arrêtés. Puis, une marche de la colère a eu lieu vendredi contre un poste de l'Agence nationale de renseignements (ANR). Ces demandeurs d'asile disent avoir défilé en priant la Bible à la main et n'avoir réagi en érigeant des barricades et par des jets de pierre qu'après les premiers tirs.
                                                    
« Les autorités démentent catégoriquement »
 
Pour le gouvernement de la RDC, il ne s'agissait pas de réfugiés ou de demandeurs d'asile burundais, mais d'un groupe armé d'armes de guerre qui s'est battu avec une patrouille de l'armée congolaise.
 
Il s'agissait de personnes en armes qui ont été surprises par la patrouille à Kamanyola. Ils ont échangé des coups de feu avec les éléments des forces armées de la République démocratique du Congo, qui ont donc capturé un des assaillants et l'ont ramené dans ce bureau de l'ANR, où il était en train d'être interrogé lorsque ce bureau a été attaqué par un groupe d'individus en armes, qui ont assassiné un garde en faction devant ce bureau de l'Agence nationale de renseignements.

Rfi.fr

Dimanche 17 Septembre 2017 - 12:07


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