Il s'agit de l'un des plus importants massacres dans la périphérie de Beni depuis le début des tueries en 2014 après Ngadi et dans une localité voisine le 15 octobre 2014 avec une trentaine de 30 morts, et Mavivi, le 21 novembre avec 50 personnes tuées.
Le sud-est du territoire de Beni est le théâtre d'une opération militaire de démantèlement des troupes de l'ADF-Nalu, explique à RFI Teddy Kataliko, membre de la société civile de Béni. Lors de leur migration vers le nord, chassés de l'une de leurs bases à Mwalinka, ces rebelles ont dû rencontrer des paysans qu'ils ont « massacrés ».
Les assaillants ont progressé de Mangolikene en fin de journée jusqu'à Rwangoma. Ce sont des policiers postés à la maison de quartier de Rwangoma ont donné l'alerte.
Source: Rfi.fr