Le principal résultat de la mission gouvernementale à Uvira est le départ du général Olivier Gasita. Il n’est plus dans la ville. Une annonce officielle doit suivre, mais ce qui est sûr, c’est qu’il ne sera pas redéployé à Uvira, explique une source militaire. Reste à savoir : sera-t-il maintenu comme commandant adjoint de la 33e région militaire, mais ailleurs dans la province, ou bien affecté à un autre poste dans le pays ?
Pour plusieurs membres de la délégation, la vraie question est ailleurs. Un ministre reconnaît que le problème central, c’est le rétablissement de l’autorité de l’État, dans une ville désormais sous l’emprise des Wazalendo armés. Ces groupes sont jugés essentiels pour bloquer l’AFC/M23, mais leur fonctionnement en électron libre pose un défi majeur. Comment gérer les 72 commandants autoproclamés dans les rangs des Wazalendo au Sud-Kivu, s’interroge un membre de la délégation.
L’une des solutions évoquées est l’opérationnalisation de la Réserve armée de la Défense, une structure paramilitaire censée appuyer les FARDC. Sur le papier, elle dépend du ministre de la Défense et du chef d’état-major, mais elle n’est pas encore déployée. « Si on ne le fait pas, ce sera difficile de garder le contrôle de la zone », prévient un autre ministre. Toutes les recommandations sont en cours de validation et des décisions doivent suivre.
Pour plusieurs membres de la délégation, la vraie question est ailleurs. Un ministre reconnaît que le problème central, c’est le rétablissement de l’autorité de l’État, dans une ville désormais sous l’emprise des Wazalendo armés. Ces groupes sont jugés essentiels pour bloquer l’AFC/M23, mais leur fonctionnement en électron libre pose un défi majeur. Comment gérer les 72 commandants autoproclamés dans les rangs des Wazalendo au Sud-Kivu, s’interroge un membre de la délégation.
L’une des solutions évoquées est l’opérationnalisation de la Réserve armée de la Défense, une structure paramilitaire censée appuyer les FARDC. Sur le papier, elle dépend du ministre de la Défense et du chef d’état-major, mais elle n’est pas encore déployée. « Si on ne le fait pas, ce sera difficile de garder le contrôle de la zone », prévient un autre ministre. Toutes les recommandations sont en cours de validation et des décisions doivent suivre.