L’économiste financier et enseignant Alassane Kama, invité de l’émission « Face au Jury » ce dimanche sur PressAfrik TVHD, s’est prononcé sur le rapport trimestriel d’exécution budgétaire du ministère des Finances, notamment sur la hausse de 4,5 % de l’objectif annuel des recettes.
L’économie sénégalaise continue d’afficher une croissance solide, largement soutenue par l’exploitation des hydrocarbures. Cette dynamique a permis d’améliorer la mobilisation des recettes, tout en maîtrisant le niveau des dépenses publiques. Ce, grâce aux recettes du budget général qui s’élèvent à 3 254,0 milliards de FCFA, soit 69,7 % de l’objectif annuel fixé à 4 668,9 milliards. Toutefois, pour Alassane Kama, cette progression reste avant tout un indicateur technique, difficilement perceptible par les citoyens.
« Au niveau de la perception, on ne le sent pas, car ce sont les techniciens qui disent que voilà ce que ça donne : La situation s’améliore parce qu’on arrive à avoir beaucoup plus de marge ; on arrive à avoir beaucoup plus de recettes et ces recettes vont nous permettre de couvrir beaucoup plus dépense. Et ça, c’est le niveau macroéconomique. Mais au niveau individuel, on ne va pas le sentir même si peut-être qu’on a participé à cette hausse en payant les impôts », a-t-il expliqué.
Il reconnaît néanmoins que cette progression présente un avantage certain : elle permet à l’État de mieux assurer le paiement des salaires, de régler certaines dettes, de maîtriser ses dépenses et de financer ses investissements.
Pour que les citoyens ressentent véritablement les effets de cette amélioration, Alassane Kama estime qu’il faut davantage d’équité dans la redistribution des recettes dans le cadre du plan de redressement économique et social.
« Par exemple, si on voit finalement que l’électricité coûte moins cher ou bien l’eau coûte moins cher ou le transport, là, on peut sentir cette hausse. On le sentira quand elle aura impacté la grande masse. Si on parle de fonctionnaire au Sénégal, les fonctionnaires sont une infime partie de la population sénégalaise », a-t-il avancé.
Interrogé sur la recherche, continue d’emprunts de l’Etat malgré la progression du taux d’exécution budgétaire, Alassane Kama affirme que cette situation est à l’origine de toutes les tensions budgétaires. Selon lui, si le programme qui était signé pour l’année passée avait été exécuté par le Fonds monétaire international (FMI), le Sénégal aurait 1,8 milliard de dollars, soit plus de 900 milliards de FCFA.
« Le FMI joue un rôle de signal pour les autres institutions financières, car lorsqu’un pays obtient un accord avec le FMI, cela rassure les autres bailleurs de fonds et facilite l’accès aux emprunts », a-t-il avancé.
L’économie sénégalaise continue d’afficher une croissance solide, largement soutenue par l’exploitation des hydrocarbures. Cette dynamique a permis d’améliorer la mobilisation des recettes, tout en maîtrisant le niveau des dépenses publiques. Ce, grâce aux recettes du budget général qui s’élèvent à 3 254,0 milliards de FCFA, soit 69,7 % de l’objectif annuel fixé à 4 668,9 milliards. Toutefois, pour Alassane Kama, cette progression reste avant tout un indicateur technique, difficilement perceptible par les citoyens.
« Au niveau de la perception, on ne le sent pas, car ce sont les techniciens qui disent que voilà ce que ça donne : La situation s’améliore parce qu’on arrive à avoir beaucoup plus de marge ; on arrive à avoir beaucoup plus de recettes et ces recettes vont nous permettre de couvrir beaucoup plus dépense. Et ça, c’est le niveau macroéconomique. Mais au niveau individuel, on ne va pas le sentir même si peut-être qu’on a participé à cette hausse en payant les impôts », a-t-il expliqué.
Il reconnaît néanmoins que cette progression présente un avantage certain : elle permet à l’État de mieux assurer le paiement des salaires, de régler certaines dettes, de maîtriser ses dépenses et de financer ses investissements.
Pour que les citoyens ressentent véritablement les effets de cette amélioration, Alassane Kama estime qu’il faut davantage d’équité dans la redistribution des recettes dans le cadre du plan de redressement économique et social.
« Par exemple, si on voit finalement que l’électricité coûte moins cher ou bien l’eau coûte moins cher ou le transport, là, on peut sentir cette hausse. On le sentira quand elle aura impacté la grande masse. Si on parle de fonctionnaire au Sénégal, les fonctionnaires sont une infime partie de la population sénégalaise », a-t-il avancé.
Interrogé sur la recherche, continue d’emprunts de l’Etat malgré la progression du taux d’exécution budgétaire, Alassane Kama affirme que cette situation est à l’origine de toutes les tensions budgétaires. Selon lui, si le programme qui était signé pour l’année passée avait été exécuté par le Fonds monétaire international (FMI), le Sénégal aurait 1,8 milliard de dollars, soit plus de 900 milliards de FCFA.
« Le FMI joue un rôle de signal pour les autres institutions financières, car lorsqu’un pays obtient un accord avec le FMI, cela rassure les autres bailleurs de fonds et facilite l’accès aux emprunts », a-t-il avancé.