L’État du Sénégal s’apprête à instaurer « une nouvelle autorité de régulation » destinée à remplacer le Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA), a annoncé le ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique, Alioune Sall, lors du vote du budget de son département à l’Assemblée nationale. Selon lui, cette future institution élargira son champ de contrôle à « la télévision, la radio, les réseaux sociaux, les médias en ligne et les plateformes de diffusion numériques ».
Le ministre a précisé, en wolof, que le projet de loi a été présenté en Conseil des ministres le 3 novembre et qu’il « suit actuellement le circuit institutionnel ». Il est « au niveau de la Cour suprême depuis quatre semaines » et devra ensuite être soumis aux députés, possiblement « en procédure d’urgence ».
Alioune Sall a rappelé les limites du cadre légal actuel : « Le CNRA ne régule que la radio et la télévision ». Ce dispositif, jugé insuffisant face à l’essor des contenus numériques, crée « un vide réglementaire » concernant les publications sur les réseaux sociaux et les plateformes web. Il a toutefois averti que les auteurs de propos injurieux ou attentatoires à la dignité restent exposés « aux sanctions prévues par le Code pénal ».
Réagissant aux inquiétudes exprimées par plusieurs députés sur les dérives observées en ligne, le ministre a tenu à distinguer son rôle de celui des autorités judiciaires et policières : « Demander au ministre de se substituer à la police n’a pas de sens. Ce sont deux choses différentes », a-t-il insisté.
Il a assuré que le futur texte « prendra en compte toutes les craintes et observations » des parlementaires pour mieux lutter contre les abus et renforcer la protection des usagers contre les contenus violant l’honorabilité des personnes.
Pour l’exercice 2026, le budget du ministère de la Communication, des Télécommunications et du Numérique est fixé à un peu plus de 81 milliards de francs CFA en crédits de paiement, contre 58 milliards en 2025.
Le ministre a précisé, en wolof, que le projet de loi a été présenté en Conseil des ministres le 3 novembre et qu’il « suit actuellement le circuit institutionnel ». Il est « au niveau de la Cour suprême depuis quatre semaines » et devra ensuite être soumis aux députés, possiblement « en procédure d’urgence ».
Alioune Sall a rappelé les limites du cadre légal actuel : « Le CNRA ne régule que la radio et la télévision ». Ce dispositif, jugé insuffisant face à l’essor des contenus numériques, crée « un vide réglementaire » concernant les publications sur les réseaux sociaux et les plateformes web. Il a toutefois averti que les auteurs de propos injurieux ou attentatoires à la dignité restent exposés « aux sanctions prévues par le Code pénal ».
Réagissant aux inquiétudes exprimées par plusieurs députés sur les dérives observées en ligne, le ministre a tenu à distinguer son rôle de celui des autorités judiciaires et policières : « Demander au ministre de se substituer à la police n’a pas de sens. Ce sont deux choses différentes », a-t-il insisté.
Il a assuré que le futur texte « prendra en compte toutes les craintes et observations » des parlementaires pour mieux lutter contre les abus et renforcer la protection des usagers contre les contenus violant l’honorabilité des personnes.
Pour l’exercice 2026, le budget du ministère de la Communication, des Télécommunications et du Numérique est fixé à un peu plus de 81 milliards de francs CFA en crédits de paiement, contre 58 milliards en 2025.