Dans le cadre de la loi de Finances rectificative, l'État du Sénégal a alloué une enveloppe de 105 milliards FCFA pour soutenir le secteur du bâtiment et Travaux Publics (BTP). Une somme jugée largement insuffisante par les acteurs du BTP pour apurer la dette et relancer l'activité alors que la dette accumulée dépasse les 650 milliards FCfa.
« Avec 105 milliards, c’est la mort programmée des entreprises nationales », a déclaré Jaraaf Alassane Ndao, secrétaire général national du Syndicat des travailleurs du BTP. Selon lui, la dette cumulée est plus lourde que ce que laisse entendre l’annonce gouvernementale.
« Rien que pour sept (7) entreprises, la dette avoisine les deux cent cinquante (250) milliards. De plus, la somme de 105 milliards, censée relancer le secteur, apparaît comme dérisoire, je me demande sincèrement comment les autorités vont faire le dispatching », a laissé entendre Djaraaf Ndao, dans un entretien avec L'Observateur.
Au-delà du montant, le secrétaire général national des travailleurs du BTP a déploré la lenteur de la mise en œuvre. « L'exécution n'a même pas encore démarré. Et entre le vote de la loi et le versement effectif, il se passe des mois. Pendant ce temps, la situation se dégrade. Toute la trésorerie des entreprises est à terre. Les chantiers sont arrêtés. Les licenciements se poursuivent chaque mois. Les travailleurs sont inquiets. Les entreprises nationales sont dans une mort programmée».
« Avec 105 milliards, c’est la mort programmée des entreprises nationales », a déclaré Jaraaf Alassane Ndao, secrétaire général national du Syndicat des travailleurs du BTP. Selon lui, la dette cumulée est plus lourde que ce que laisse entendre l’annonce gouvernementale.
« Rien que pour sept (7) entreprises, la dette avoisine les deux cent cinquante (250) milliards. De plus, la somme de 105 milliards, censée relancer le secteur, apparaît comme dérisoire, je me demande sincèrement comment les autorités vont faire le dispatching », a laissé entendre Djaraaf Ndao, dans un entretien avec L'Observateur.
Au-delà du montant, le secrétaire général national des travailleurs du BTP a déploré la lenteur de la mise en œuvre. « L'exécution n'a même pas encore démarré. Et entre le vote de la loi et le versement effectif, il se passe des mois. Pendant ce temps, la situation se dégrade. Toute la trésorerie des entreprises est à terre. Les chantiers sont arrêtés. Les licenciements se poursuivent chaque mois. Les travailleurs sont inquiets. Les entreprises nationales sont dans une mort programmée».