Le premier vice-président de l’Assemblée nationale, Ismaïla Diallo, a estimé ce dimanche 24 août que le refus des institutions de Bretton Woods d’accorder des prêts au Sénégal est dû à la volonté de transparence affichée par les autorités du pays.
Selon lui, le gouvernement sénégalais a depuis le début communiqué de manière ouverte sur la situation économique, un exercice de transparence pourtant encouragé par ces institutions financières internationales.
"Néanmoins, le Sénégal a subi des notations dégradantes de la part de ces institutions, qui refusent désormais de nous prêter de l'argent par prudence", a dénoncé Ismaila Diallo dans l’émission Face au Jury sur PressAfrik TV. "Nous sommes victimes de notre transparence", a-t-il martelé.
Face à cette situation, le gouvernement a mis en place un Plan national de redressement, selon le député. "Nous voulons leur montrer que nous pouvons avancer, avec ou sans leur assistance", a-t-il affirmé.
Face à cette situation, le gouvernement a mis en place un Plan national de redressement, selon le député. "Nous voulons leur montrer que nous pouvons avancer, avec ou sans leur assistance", a-t-il affirmé.
Interrogé sur la nomination du prochain président de l’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (OFNAC), Ismaïla Diallo a assuré que l’appel à candidatures sera encadré pour éviter que cet organe ne soit dirigé par une personne peu orthodoxe.
Affaire ASER : des enquêtes en cours
Concernant le dossier ASER, le député du parti Pastel a rappelé que, lors de son passage à l’Assemblée nationale, le ministre de la Justice avait affirmé que des enquêtes étaient en cours. Il a ajouté que le député Thierno Alassane Sall, qui accuse des responsables de corruption dans cette affaire, ne peut pas compter sur leur soutien, estimant que les éléments présentés ne sont pas suffisamment probants.
À propos de la situation à la mairie de Dakar, le premier Vice-président de l’Assemblée nationale a nié toute tentative de son parti de s’en emparer. "C’est une décision de justice qui a conduit à la perte du mandat de Barthélémy Dias. Il a été visé par l’article 29 du Code électoral, ce que le préfet a acté", a-t-il expliqué.
Enfin, concernant la situation actuelle du secteur de la presse, Ismaïla Diallo a invité les acteurs médiatiques à se réinventer pour surmonter les difficultés. Il a toutefois reconnu le rôle essentiel de la presse dans la vitalité démocratique du pays : "La presse joue un rôle majeur pour vivifier la démocratie, une tradition bien ancrée au Sénégal", a-t-il conclu.