La recrudescence des affrontements entre l’armée nationale et des indépendantistes remet au goût du jour les négociations de paix Etat/MFDC. Le président de la République, Abdoulaye Wade prend langue ce vendredi après midi avec le collectif des cadres casamançais. Cette audience sera l’occasion pour le chef de l’Etat d’impliquer de nouveau les cadres casamançais qui il y a quelques semaines ont sorti un communiqué pour dénoncer leur mis à l’écart dans ce dossier et la manière dont il est géré.
Depuis quelques mois, des affrontements d’une rare violence opposent des éléments du Mouvement des Forces Démocratiques de la Casamance (MFDC). Les blessés et le décès d’un militaire avaient fini par envenimer la situation. Des bandes armées ont au cours du mois de septembre perpétré des attaques sur les axes Bignona, à Badiana, Diabir, Kassana, Diouloulou, entre autres.
Une dizaine de personnes ont perdu la vie lors des attaques, accrochages et affrontements entre l’armée et les rebelles. Cette vague de violence au sud du pays était, pourtant précédé par une longue période d’accalmie. Les populations déplacées avaient commencé à retourner dans leur localité d’origine, les sénégalais avaient commencé à oublier ce conflit vieux de plus de 20 ans. Cette quiétude ou encore accalmie a été obtenue grâce aux accords de paix signés le 30 décembre 2004 et consolidés à Foundioungne. Depuis 2005, les protagonistes de cette crise attendent désespérément Foundiougne 2.
Depuis quelques mois, des affrontements d’une rare violence opposent des éléments du Mouvement des Forces Démocratiques de la Casamance (MFDC). Les blessés et le décès d’un militaire avaient fini par envenimer la situation. Des bandes armées ont au cours du mois de septembre perpétré des attaques sur les axes Bignona, à Badiana, Diabir, Kassana, Diouloulou, entre autres.
Une dizaine de personnes ont perdu la vie lors des attaques, accrochages et affrontements entre l’armée et les rebelles. Cette vague de violence au sud du pays était, pourtant précédé par une longue période d’accalmie. Les populations déplacées avaient commencé à retourner dans leur localité d’origine, les sénégalais avaient commencé à oublier ce conflit vieux de plus de 20 ans. Cette quiétude ou encore accalmie a été obtenue grâce aux accords de paix signés le 30 décembre 2004 et consolidés à Foundioungne. Depuis 2005, les protagonistes de cette crise attendent désespérément Foundiougne 2.