«Il faut déjà dire que nous soutenons cette opération. Nous avons, à plusieurs reprises, critiqué l’Etat du Sénégal pour son inaction face à la situation des enfants de la rue», déclare Seydi Gassama qui dit espérer que l’Etat ne reculera pas devant cette décision.
Mais, c’est comme si, d’après le secrétaire exécutif d'Amnesty international section Sénégal, l’Etat qui doit faire retourner 30.000 enfants à leurs parents, a mis la charrue avant les bœufs. «30.000 enfants de la rue, c’est autant de places à trouver, même provisoirement. Il faut une capacité d’accueil et malheureusement, nous ne voyons pas au Sénégal, une structure capable d’accueillir autant d’enfants», soutient-il. .
Le défenseur des droits de l'homme dit dans "l'Observateur", avoir peur que les enfants, du fait de cette mesure, deviennent des dommages collatéraux des tâtonnements des maîtres coraniques.
«Il y a désormais beaucoup d’enfants retenus dans les daaras. Les maîtres coraniques ont peur de les laisser dans les rues, de crainte qu’ils soient raflés. Ils sont donc retenus dans les daaras où il n’ y a pas de quoi manger», informe-t-il. «Autant dire que les enfants sont entrain de subir la faim, parce qu’on les empêche de sortir mendier», fulmine-t-il, dénonçant la manière cavalière dont l’opération est entrain d’être menée.
Le défenseur des droits de l'homme dit dans "l'Observateur", avoir peur que les enfants, du fait de cette mesure, deviennent des dommages collatéraux des tâtonnements des maîtres coraniques.
«Il y a désormais beaucoup d’enfants retenus dans les daaras. Les maîtres coraniques ont peur de les laisser dans les rues, de crainte qu’ils soient raflés. Ils sont donc retenus dans les daaras où il n’ y a pas de quoi manger», informe-t-il. «Autant dire que les enfants sont entrain de subir la faim, parce qu’on les empêche de sortir mendier», fulmine-t-il, dénonçant la manière cavalière dont l’opération est entrain d’être menée.