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Réunion du Groupe de contact à Ouaga II pour une sortie de crise au Mali : Le PM Cheick M. Diarra vers la touche


Rédigé le Mardi 10 Juillet 2012 à 14:16 | Lu 3027 fois | 0 commentaire(s)


Son péché aura été le fait d’être un chef de Gouvernement aux ordres de la junte militaire qui a renversé le président ATT, un certain 22 mars 2012 de triste mémoire. Le Premier ministre Cheick Modibo Diarra, c’est de lui qu’il s’agit, est quasiment désavoué par le Groupe de contact de la CEDEAO sur la crise malienne. L’ultimatum du 31 juillet prochain n’est certainement pas à sous-estimer.


Réunion du Groupe de contact à Ouaga II pour une sortie de crise au Mali : Le PM Cheick M. Diarra vers la touche
Il faut souligner que la rencontre du samedi 7 juillet a eu le mérite de révéler clairement une plus grande prise à bras le corps du problème malien par les dirigeants de la CEDEAO. Le dossier est «géré» à présent par le Groupe de contact sur le Mali, mis sur pied par l’organisation sous-régionale et composé par de sept chefs d’Etat : Blaise Compaoré du Burkina Faso, Alassane Ouattara de Côte d’Ivoire, Mahamadou Issoufou du Niger, Goodluck Jonathan du Nigéria, Yayi Boni du Bénin (également président en exercice de l’UA) et Faure Gnassingbé du Togo. Le cas malien commence sérieusement à causer des insomnies à Niamey, Ouagadougou, Abidjan, Dakar, Lagos, Lomé et ailleurs.

Parmi les décisions fortes issues de ce sommet, on notera l’ultimatum inscrit au point I des « recommandations et décisions ». Ce point, intitulé « De la nécessité d’une consolidation de l’ordre constitutionnel et de la continuité de l’Etat », énonce que « les chefs d’Etat membres du Groupe de contact soutiennent la demande des forces vives du Mali, y compris la classe politique et la société civile et les invitent à procéder à des consultations et à formuler au président de la République par intérim des propositions en vue de la formation avant le 31 juillet 2012 d’un gouvernement d’union nationale chargé de la mise en œuvre d’une feuille de route de sortie de crise ».

Les dirigeants ouest-africains veulent, par cette décision, réaffirmer le rôle prépondérant et incontournable du président de la transition, Pr Dioncounda Traoré. C’est désormais lui qui devrait «recevoir des propositions en vue de la formation  du gouvernement ». Ainsi, contrairement à l’actuelle équipe gouvernementale que Cheick Modibo Diarra a eu la latitude de concocter avec, dit-on, une participation active du capitaine Sanogo, le prochain gouvernement devra porter la marque du président de la République intérimaire. Et, à la question de savoir si le Premier ministre actuel doit conserver son poste ou être débarqué, les dirigeants de la CEDEAO affirment que le maintien du beau-fils du Général Moussa Traoré à la primature dépend des Maliens eux-mêmes.

En outre, un message clair a été lancé par la CEDEAO en direction du Chef du Gouvernement, accusé par certaines personnalités proches du président de la transition de complicité dans l’agression de celui-ci. Il a été simplement sommé de faire diligence «pour que toute la lumière soit faite sur l’agression physique contre le président Dioncounda Traoré et que des poursuites soient engagées contre les auteurs de cette agression ».
Par ces exigences, la CEDEAO retire toute sa confiance à l’ancien navigateur interplanétaire de la NASA. Celui-ci, faut-il le rappeler, ne doit sa nomination à ce poste qu’à la faveur d’une « entente» entre le CNRDRE et le Médiateur Blaise Compaoré, comme recommandé dans l’Accord-cadre du 6 avril 2012. Si, aujourd’hui, la junte s’est relativement effacée de la scène et que la CEDEAO invite le gouvernement à élaborer une feuille de route de la transition, c’est bien la preuve de l’immobilisme de l’exécutif de Bamako.

A cela s’ajoutent les récriminations de plusieurs acteurs concernant les limites de l’équipe Cheick Modibo Diarra, dont les protestations du COREN, de l’AMS-UNEEM et de plusieurs formations politiques telles que l’ADEMA, l’URD, le PARENA, le PDES, l’UDD, etc. Toute chose qui incite à conclure que le Premier ministre se trouve aujourd’hui simplement dos au mur. Et cela, le président de la République, Dioncounda Traoré pourra-t-il l’invoquer clairement dans les prochains jours et… en tirer toutes les conséquences ? Ce n’est pas exclu.
 

source: L'Indépendant
 




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