Après trois mois de manœuvre pour maîtriser l’incendie qui s’est déclaré dans un puits de Fortesa à Gadiaga, le 19 décembre 2020, des questions se posent sur le groupe engagé pour éteindre feu. Qui a engagé Halliburton ? Combien ont-ils été payés ? Libération fait des révélations sur ledit groupe dans son édition de ce mardi. Le journal déclare que le groupe américain traine une sale réputation à travers le continent africain et au-delà. La société contrôlée par plusieurs fonds figure en bonne place dans le scandale des Paradis Papers.
En 2009, Halliburton et Kbr (à l’époque sa filiale) avaient convenu de payer 579 millions de dollars (une somme record) après avoir plaidé coupable pour des faits de corruption au Nigéria.
Les deux entreprises avaient versé « pendant dix ans des pots-de-vin à des responsables du gouvernement nigérian afin d’obtenir des marchés et des contrats de construction et d’ingénierie », révélait la justice américaine dans le dossier d’accusation consulté par Libération.
Un an plus tard, le Nigéria avait porté plainte devant la Haute cour d’Abuja contre Halliburton et son ancien président, Dick Cheney, qui avait dirigé les services pétroliers du groupe avant de devenir vice-Président des Etats-Unis.
Cette fois encore, pour étouffer le scandale de corruption, Halliburton et d’autres sociétés mises en cause, avaient « transigé » à la suite négociations secrètes à Londres, pour des millions de dollars
En juillet 2017, Halliburton a été accusé d’avoir violé les livres, les registres ainsi que des dispositions de contrôle comptable interne de la loi sur les pratiques de corruption à l’étranger ( Fcpa), tout en sélectionnant et en effectuant des paiements à une société locale en Angola dans le cadre de l’obtention de contrats lucratifs de services pétroliers.
En 2009, Halliburton et Kbr (à l’époque sa filiale) avaient convenu de payer 579 millions de dollars (une somme record) après avoir plaidé coupable pour des faits de corruption au Nigéria.
Les deux entreprises avaient versé « pendant dix ans des pots-de-vin à des responsables du gouvernement nigérian afin d’obtenir des marchés et des contrats de construction et d’ingénierie », révélait la justice américaine dans le dossier d’accusation consulté par Libération.
Un an plus tard, le Nigéria avait porté plainte devant la Haute cour d’Abuja contre Halliburton et son ancien président, Dick Cheney, qui avait dirigé les services pétroliers du groupe avant de devenir vice-Président des Etats-Unis.
Cette fois encore, pour étouffer le scandale de corruption, Halliburton et d’autres sociétés mises en cause, avaient « transigé » à la suite négociations secrètes à Londres, pour des millions de dollars
En juillet 2017, Halliburton a été accusé d’avoir violé les livres, les registres ainsi que des dispositions de contrôle comptable interne de la loi sur les pratiques de corruption à l’étranger ( Fcpa), tout en sélectionnant et en effectuant des paiements à une société locale en Angola dans le cadre de l’obtention de contrats lucratifs de services pétroliers.