Après les avocats de Khalifa Sall qui se sont prononcés sur la révocation de leur client, c’est au tour des avocats de l’Etat d’apporter leur version sur le sujet qui fait au tant de contradiction. En conférence de presse cet après-midi, Me Moussa Felix Sow et Cie ont estimé que c’est « grave » de dire que l’arrêt révoquant Khalifa Sall est une « honte ».
« L’arrêt n’est pas encore disponible. Il le sera certainement dans la semaine. C’est osé voire même prématuré de faire des commentaires sur l’arrêt allant jusqu’à estimer que c’est une honte, une insulte. Cela est excessivement grave et très grave de faire de pareilles affirmations, a dit Me Moussa Felix Sow.
Selon lui, l’honnêteté aurait voulu de reconnaître que cet arrêt a annulé les Procès-verbaux de l’enquête préliminaire. Le délibéré l’a bien mentionné et il faut que l’on dise aux Sénégalais que les décisions se font sur la base de texte de loi et de la procédure qui est prévue par le code de procédure pénale, a-t-il poursuivi.
Dans ce cas pareil, la Cour d’appel avait la possibilité même dans tous les cas sur la base de l’article 508 si elle décidait même d’annuler tout, elle avait la possibilité d’évoquer sur le fond.
Ces avocats ont attiré l’attention de la Cour en faisant savoir que ceux de Khalifa Sall s’étaient trompés sur les références du Pv qu’il fallait annuler. Ils avaient visé un Pv du 17 février alors qu’il s’agissait celui du 2 mars, a souligné Me Sow.
Donc, c’est pour dire que vouloir attaquer l’arrêt de cette façon sans le lire ne relève que de la politique politicienne. Ça n’a rien à voir avec le droit et je pense qu’avant d’attaquer une décision il faut d’abord la lire, a-t-il souligné.
« L’arrêt n’est pas encore disponible. Il le sera certainement dans la semaine. C’est osé voire même prématuré de faire des commentaires sur l’arrêt allant jusqu’à estimer que c’est une honte, une insulte. Cela est excessivement grave et très grave de faire de pareilles affirmations, a dit Me Moussa Felix Sow.
Selon lui, l’honnêteté aurait voulu de reconnaître que cet arrêt a annulé les Procès-verbaux de l’enquête préliminaire. Le délibéré l’a bien mentionné et il faut que l’on dise aux Sénégalais que les décisions se font sur la base de texte de loi et de la procédure qui est prévue par le code de procédure pénale, a-t-il poursuivi.
Dans ce cas pareil, la Cour d’appel avait la possibilité même dans tous les cas sur la base de l’article 508 si elle décidait même d’annuler tout, elle avait la possibilité d’évoquer sur le fond.
Ces avocats ont attiré l’attention de la Cour en faisant savoir que ceux de Khalifa Sall s’étaient trompés sur les références du Pv qu’il fallait annuler. Ils avaient visé un Pv du 17 février alors qu’il s’agissait celui du 2 mars, a souligné Me Sow.
Donc, c’est pour dire que vouloir attaquer l’arrêt de cette façon sans le lire ne relève que de la politique politicienne. Ça n’a rien à voir avec le droit et je pense qu’avant d’attaquer une décision il faut d’abord la lire, a-t-il souligné.