(Revue de presse du mercredi 22 février 2017) « Bécaye est mort ! »



 « Bécaye est mort ! », ce titre qui barre la UNE d’ENQUETE, exprime toute la consternation du journal. Il informe que le jeune Bécaye Cissé, un gamin de 6 ans, était victime d’une fracture fermée au pied après un accident routier, il a été mal plâtré, déplâtré, replâtré, opéré, infecté de tétanos, selon ses parents, avant d’être amputé de la jambe droite le 21 janvier dernier à l’hôpital général de Grand Yoff. Bécaye Cissé est décédé hier et inhumé au cimetière de Yoff. Le journal a publié à nouveau son article qui a été consacré à cette affaire « pour que plus jamais cela n’arrive dans ce pays ».

Restons avec le journal ENQUETE qui nous informe qu’un pan du voile s’est levé sur la mort d’Elimane Touré, décédé dimanche dernier dans les locaux du commissariat du Port où il était gardé à vue. L’autopsie confirme la thèse de la pendaison.

Le QUOTIDIEN nous parle de l’expulsion de 137 Sénégalais des Etats-Unis. Selon le journal, certains sont déjà à Dakar et ils seraient coupables « d’entrée illégale et de séjour irrégulier sur le territoire américain, de trafic et/ou consommation de stupéfiants, de délits financiers et ceux de contrefaçon ». Pour ceux qui pensent que cela est lié à l’élection de Donald Trump, le journal précise que la décision a été prise par l’administration Obama.

« Le président du Conseil National du Patronat (CNP) cogne sur le pouvoir ». Le TEMOIN qui le dit, explique que Baidy Agne, lors des Assises de l’Entreprise organisées hier, a déploré la forte pression fiscale qui pèse sur les entreprises. Il a ainsi sollicité une trêve fiscale auprès des autorités. Le président du CNP a aussi déploré la cherté de la main d’œuvre industrielle qui annihile l’attractivité de l’investissement industriel dans notre pays. Autant d’explications du président du CNP qui justifient le titre à la UNE de SUDQUOTIDIEN, « Assises de l’entreprise 2017 : Les requêtes de Baidy Agne ». Lors de cette rencontre, le SOLEIL informe que le PM, Mahammad Boun Abdallah Dionne, a réitéré la volonté de l’Etat d’accompagner davantage le secteur privé et d’accélérer les réformes pour l’attractivité et la compétitivité de l’économie sénégalaise.

Pour la convocation de Khalifa Sall, LIBERATION informe que le maire de Dakar repasse aujourd’hui. Mais déjà le journal soutient que la Dic a réuni des indices graves et concordants tendant à établir le délit de détournement de deniers publics, escroquerie aux deniers publics, faux et usage de faux. L’OBS parle « de faits qui enfoncent Khalifa » comme l’audition du Président du Gie Tabbar qui aurait livré le mil et le riz d’une valeur de 30 millions et qui a mis à nu la grande opération frauduleuse mise en place pour cacher un détournement présumé. WALFQUOTIDIEN soutient que « ça se complique pour Khalifa Sall ». Le journal informe qu’il a été entendu des heures sans la présence de ses avocats. Mais Khalifa Sall a tenu quand même à éclairer la lanterne des enquêteurs sans citer les noms des bénéficiaires. Mais ça c’est Moussa Sy qui en parle. Le maire des Parcelles Assainies soutient dans VOX POPULI que « toute la société sénégalaise a bénéficié de ces fonds. Ce sont des fonds politiques. En 2002, Pape Diop a pris un arrêté et les a portés à 30 millions. J’étais 4e adjoint du maire de Dakar ». Cette autre déclaration de Moussa Sy dans LES ECHOS, « il y a des membres du gouvernement qui ont été soignés à partir de ces fonds ». Souty Touré, ancien ministre de la Décentralisation, explique dans l’AS que « Khalifa Sall est soumis à l’examen de contrôle. Mais les différents chapitres du budget ne sont pas contrôlés de la même manière  et ne suivent pas la même procédure » avant d’indiquer que « ce chapitre concerne les dépenses diverses ». Le principal concerné est clair et net. « Je n’ai rien à me reprocher », dit Khalifa Sall à la UNE de DIRECT INFO.
 


Mercredi 22 Février 2017 08:15


Dans la même rubrique :