L'affaire Talla Keïta, du nom de ce jeune homme originaire de Rossoa aurait partie d'une intervention policière hors cadre légal, sur fond d’accusations de violences policières.
Les limiers Alioune Thiam et Sadhibou Badji, estimant avoir été insultés par Talla Keïta, auraient organisé une opération officieuse pour l’interpeller vers les coups de deux heures du matin. Selon les informations de Libération, les deux agents auraient sollicité un civil, Abdou Ndong, pour utiliser sa voiture afin de conduire Keïta au commissariat. Aucune procédure officielle n’aurait encadré cette intervention nocturne.
Ce qui s’est déroulé dans le véhicule reste encore flou. Des sources proches du dossier affirment que Talla Keïta aurait perdu connaissance durant le trajet. Pris de panique, les policiers auraient alors abandonné le jeune homme, inconscient, non loin du commissariat. L’opération ne fait l’objet d’aucune mention dans les registres de service.
Les deux agents ainsi que le chauffeur civil ont été placés en détention provisoire.
Rappelons que l’autopsie écarte la thèse de violences policières Alors que l’opinion publique s’indignait face à ce qui apparaissait comme un nouveau cas de brutalité policière, les résultats de l’autopsie pratiquée à l’Hôpital général Idrissa Pouye ont apporté un contrepoint médical. L’examen révèle que Talla Keïta, âgé de 18 ans, est décédé des suites d’une tumeur du foie décompensée en hypertension portale, excluant formellement une mort due à des coups ou sévices physiques.
Ces conclusions ne dissipent pas pour autant toutes les zones d’ombre. Le fait que la victime ait été enlevée de nuit, sans mandat, et hors procédure légale, alimente les critiques et les appels à une transparence totale dans la gestion de l’affaire.
Malgré la cause "naturelle" de la mort établie par l’autopsie, les deux agents de police restent temporairement suspendus de leurs fonctions. Le parquet de Saint-Louis a ordonné l’ouverture d’une enquête, confiée au commissariat central, afin d’éclaircir l’ensemble des circonstances ayant entouré cette intervention.
Les limiers Alioune Thiam et Sadhibou Badji, estimant avoir été insultés par Talla Keïta, auraient organisé une opération officieuse pour l’interpeller vers les coups de deux heures du matin. Selon les informations de Libération, les deux agents auraient sollicité un civil, Abdou Ndong, pour utiliser sa voiture afin de conduire Keïta au commissariat. Aucune procédure officielle n’aurait encadré cette intervention nocturne.
Ce qui s’est déroulé dans le véhicule reste encore flou. Des sources proches du dossier affirment que Talla Keïta aurait perdu connaissance durant le trajet. Pris de panique, les policiers auraient alors abandonné le jeune homme, inconscient, non loin du commissariat. L’opération ne fait l’objet d’aucune mention dans les registres de service.
Les deux agents ainsi que le chauffeur civil ont été placés en détention provisoire.
Rappelons que l’autopsie écarte la thèse de violences policières Alors que l’opinion publique s’indignait face à ce qui apparaissait comme un nouveau cas de brutalité policière, les résultats de l’autopsie pratiquée à l’Hôpital général Idrissa Pouye ont apporté un contrepoint médical. L’examen révèle que Talla Keïta, âgé de 18 ans, est décédé des suites d’une tumeur du foie décompensée en hypertension portale, excluant formellement une mort due à des coups ou sévices physiques.
Ces conclusions ne dissipent pas pour autant toutes les zones d’ombre. Le fait que la victime ait été enlevée de nuit, sans mandat, et hors procédure légale, alimente les critiques et les appels à une transparence totale dans la gestion de l’affaire.
Malgré la cause "naturelle" de la mort établie par l’autopsie, les deux agents de police restent temporairement suspendus de leurs fonctions. Le parquet de Saint-Louis a ordonné l’ouverture d’une enquête, confiée au commissariat central, afin d’éclaircir l’ensemble des circonstances ayant entouré cette intervention.