Au moment de l'énoncé du verdict mardi 27 février, Oleg Orlov, pull et fines lunettes, a fait un clin d'œil à sa femme Tatiana et lui a ensuite lancé : « Tania, tu m'as promis ! », semblant lui demander de ne pas pleurer, selon une journaliste de l'AFP à l'audience.
Plusieurs dizaines personnes étaient réunies devant le tribunal pour soutenir ce défenseur des droits humains, âgé de 70 ans. À sa sortie de la salle, menotté et entouré de policiers, il a été applaudi et accompagné par des cris : « Nous vous aimons ! » « Nous sommes revenus au régime soviétique, où ceux qui ne sont pas du côté du pouvoir sont accusés de mensonges », a dénoncé Ian Ratchinski, autre défenseur des droits humains. Svetlana Gannouchkina, l’une des doyennes des défenseurs des droits de l’homme russes, également co-fondatrice de Memorial, a dénoncé un procès qui « n'a rien à voir avec la loi ». « Être jugé pour des déclarations appelant à la paix et critiquant les autorités, c'est absurde. Mais chaque tyran a besoin d'ennemis », a-t-elle affirmé.
Au moment de l'énoncé du verdict mardi 27 février, Oleg Orlov, pull et fines lunettes, a fait un clin d'œil à sa femme Tatiana et lui a ensuite lancé : « Tania, tu m'as promis ! », semblant lui demander de ne pas pleurer, selon une journaliste de l'AFP à l'audience.
Plusieurs dizaines personnes étaient réunies devant le tribunal pour soutenir ce défenseur des droits humains, âgé de 70 ans. À sa sortie de la salle, menotté et entouré de policiers, il a été applaudi et accompagné par des cris : « Nous vous aimons ! » « Nous sommes revenus au régime soviétique, où ceux qui ne sont pas du côté du pouvoir sont accusés de mensonges », a dénoncé Ian Ratchinski, autre défenseur des droits humains. Svetlana Gannouchkina, l’une des doyennes des défenseurs des droits de l’homme russes, également co-fondatrice de Memorial, a dénoncé un procès qui « n'a rien à voir avec la loi ». « Être jugé pour des déclarations appelant à la paix et critiquant les autorités, c'est absurde. Mais chaque tyran a besoin d'ennemis », a-t-elle affirmé.
La femme de M. Orlov, Tatiana, s'attendait à une condamnation et l'avait fait savoir à l'AFP. Selon elle, son mari était néanmoins de bonne humeur et avait « bien dormi », malgré le réquisitoire du parquet qui avait requis près de trois ans de prison. La justice russe lui reproche ses dénonciations de l'invasion de l'Ukraine dans un article publié par le média français Mediapart dont il avait partagé la traduction russe sur sa page Facebook.
Début février, Oleg Orlov avait été placé sur la liste noire des « agents de l'étranger » mais avait expliqué ne pas vouloir quitter le pays : « Je suis plus efficace ici », disait-il en jugeant qu'il était « important » que des voix critiques subsistent en dépit d'une répression systématique. À l'annonce du décès de l'opposant Alexeï Navalny dans sa prison de l'Arctique, le 16 février, il n'avait pas hésité à parler de « meurtre », et appelé les partisans de l'opposition russe à « ne pas perdre courage et optimisme ».
Lors d'un premier procès, Oleg Orlov avait été jugé coupable en octobre 2023 d'avoir « discrédité » l'armée et condamné à une faible amende, un verdict jugé très clément. Le parquet avait finalement décidé de faire appel.
(Avec agences)
Plusieurs dizaines personnes étaient réunies devant le tribunal pour soutenir ce défenseur des droits humains, âgé de 70 ans. À sa sortie de la salle, menotté et entouré de policiers, il a été applaudi et accompagné par des cris : « Nous vous aimons ! » « Nous sommes revenus au régime soviétique, où ceux qui ne sont pas du côté du pouvoir sont accusés de mensonges », a dénoncé Ian Ratchinski, autre défenseur des droits humains. Svetlana Gannouchkina, l’une des doyennes des défenseurs des droits de l’homme russes, également co-fondatrice de Memorial, a dénoncé un procès qui « n'a rien à voir avec la loi ». « Être jugé pour des déclarations appelant à la paix et critiquant les autorités, c'est absurde. Mais chaque tyran a besoin d'ennemis », a-t-elle affirmé.
Au moment de l'énoncé du verdict mardi 27 février, Oleg Orlov, pull et fines lunettes, a fait un clin d'œil à sa femme Tatiana et lui a ensuite lancé : « Tania, tu m'as promis ! », semblant lui demander de ne pas pleurer, selon une journaliste de l'AFP à l'audience.
Plusieurs dizaines personnes étaient réunies devant le tribunal pour soutenir ce défenseur des droits humains, âgé de 70 ans. À sa sortie de la salle, menotté et entouré de policiers, il a été applaudi et accompagné par des cris : « Nous vous aimons ! » « Nous sommes revenus au régime soviétique, où ceux qui ne sont pas du côté du pouvoir sont accusés de mensonges », a dénoncé Ian Ratchinski, autre défenseur des droits humains. Svetlana Gannouchkina, l’une des doyennes des défenseurs des droits de l’homme russes, également co-fondatrice de Memorial, a dénoncé un procès qui « n'a rien à voir avec la loi ». « Être jugé pour des déclarations appelant à la paix et critiquant les autorités, c'est absurde. Mais chaque tyran a besoin d'ennemis », a-t-elle affirmé.
La femme de M. Orlov, Tatiana, s'attendait à une condamnation et l'avait fait savoir à l'AFP. Selon elle, son mari était néanmoins de bonne humeur et avait « bien dormi », malgré le réquisitoire du parquet qui avait requis près de trois ans de prison. La justice russe lui reproche ses dénonciations de l'invasion de l'Ukraine dans un article publié par le média français Mediapart dont il avait partagé la traduction russe sur sa page Facebook.
Début février, Oleg Orlov avait été placé sur la liste noire des « agents de l'étranger » mais avait expliqué ne pas vouloir quitter le pays : « Je suis plus efficace ici », disait-il en jugeant qu'il était « important » que des voix critiques subsistent en dépit d'une répression systématique. À l'annonce du décès de l'opposant Alexeï Navalny dans sa prison de l'Arctique, le 16 février, il n'avait pas hésité à parler de « meurtre », et appelé les partisans de l'opposition russe à « ne pas perdre courage et optimisme ».
Lors d'un premier procès, Oleg Orlov avait été jugé coupable en octobre 2023 d'avoir « discrédité » l'armée et condamné à une faible amende, un verdict jugé très clément. Le parquet avait finalement décidé de faire appel.
(Avec agences)