L’opposante rwandaise Victoire Ingabire n’y va pas par quatre chemins. Dans un communiqué en anglais, la présidente des Forces démocratiques unifiées (FDU, parti non encore reconnu) a appelé jeudi les bailleurs de fonds du Rwanda à ignorer les résultats de la présidentielle de lundi, remportée par le chef de l'État sortant Paul Kagamé avec 93 % des voix.
« Nous appelons la communauté internationale, les partenaires bilatéraux et les donateurs à rejeter cette farce électorale et ses résultats », écrit l'opposante.
Accusée, entre autres, de « divisionnisme ethnique » et placée sous contrôle judiciaire, Victoire Ingabire voulait se présenter au scrutin. Mais toute l'opposition en a été de facto exclue. Elle a donc exigé « de nouvelles élections libres, équitables et transparentes ».
Disparition d'une militante
« Reconnaître les résultats de cette mascarade reviendrait à récompenser la violence comme moyen d'accéder au pouvoir et le maintenir au Rwanda », juge-t-elle. Le président réélu manque, selon elle, de « légitimité politique ».
« Le peuple rwandais ne peut pas être otage et privé de ses droits politiques et civils au nom de prétendus miracles économiques », poursuit-elle. Avant d’indiquer qu'un membre de son parti, Béatrice Uwimana, est portée disparue depuis le 24 juin.
« Nous appelons la communauté internationale, les partenaires bilatéraux et les donateurs à rejeter cette farce électorale et ses résultats », écrit l'opposante.
Accusée, entre autres, de « divisionnisme ethnique » et placée sous contrôle judiciaire, Victoire Ingabire voulait se présenter au scrutin. Mais toute l'opposition en a été de facto exclue. Elle a donc exigé « de nouvelles élections libres, équitables et transparentes ».
Disparition d'une militante
« Reconnaître les résultats de cette mascarade reviendrait à récompenser la violence comme moyen d'accéder au pouvoir et le maintenir au Rwanda », juge-t-elle. Le président réélu manque, selon elle, de « légitimité politique ».
« Le peuple rwandais ne peut pas être otage et privé de ses droits politiques et civils au nom de prétendus miracles économiques », poursuit-elle. Avant d’indiquer qu'un membre de son parti, Béatrice Uwimana, est portée disparue depuis le 24 juin.