Secrétaire général du SYNPICS, Ibrahima Khaliloullah Ndiaye, «les journalistes ne sont pas à l’origine de la traque des biens mal acquis»


Condamnant avec la «dernière énergie», les menaces exprimées à l’encontre des reporters du groupe de presse GFM, le secrétaire général du Syndicat des Professionnels de l’information et de la Communication du Sénégal (SYNPICS), Ibrahima Khalilloulah Ndiaye, a laissé entendre que les libéraux se trompent de cible dans la mesure où selon lui, «les journalistes ne sont pas à l’origine de la traque des biens mal acquis».



Depuis l’arrestation de Karim Wade, les reporters de GFM font l'objet de menaces de la part de militants libéraux qui les accusent de commentaires partisans en faveur du pouvoir.

Intervenant à ce propos sur les ondes d’un médium du groupe de presse concerné, la RFM, le secrétaire général du SYNPICS, Ibrahima Khaliloullah Ndiaye, menace à son tour.

«La position du Synpics est très constante par rapport aux menaces qui ont été réitérées hier et que nous condamnons avec la dernière énergie. Nous disons à tous les politiciens, particulièrement à ceux qui profèrent ces menaces qu’ils nous trouveront sur leur chemin», a-t-il réagi.

En ce sens, il attire l’attention des autorités de ce pays notamment le ministre de la justice, Aminata Touré.

Dédouanant ses confrères qui selon lui, «ne sont pas à l’origine de la traque des biens mal acquis mais qui ne font que rendre compte de la procédure», le journaliste tient à préciser que la presse ne doit pas servir d’exutoire aux libéraux.

«La presse a bon dos et les gens veulent trouver l’exutoire sur la presse. Ils doivent avoir raison gardée et rappeler leurs militants à l’ordre. Toute menace vis-à-vis des journalistes l’est mettrait d’avantage en mal envers l’opinion mais surtout vis-à-vis de la justice de ce pays», a martelé le secrétaire général.

Dié BA

Samedi 20 Avril 2013 18:24


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