Les imams perplexes attendant l'annonce de la baisse par une voix autorisée
Les tarifs d’électricité vont connaître une baisse de 12%. Les techniciens du ministère de l’Energie ont planché sur cette réduction avant de passer le témoin à la commission de régulation du secteur de l’électricité qui se réunit ce lundi après-midi avec les différents acteurs de la question. La baisse du prix de l’électricité a été annoncée ce lundi dans les colonnes de Sud quotidien. Il a été précisé dans cette publication a précisé que le président de la République avait donné des directives dans ce sens bien avant son adresse à la nation au soir du 31 décembre 2008.
La réduction du prix de l’électricité va s’accompagner avec la promotion des Lampes à basse consommation (Lbc) qui vont remplacer celles existantes et qui, selon les techniciens, sont responsables de la forte consommation d’électricité par les ménages. Les Lbc, ont indiqué les sources interrogées par nos confrères, «seront défiscalisées pour être accessibles au consommateur moyen et devraient permettre, à court terme, une baisse encore plus conséquente des factures d’électricité, baisse pouvant aller jusqu’à 22% des factures d’électricité dans le courant de l’année 2009».
La Société Nationale d’Electricité (SENELEC) ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. Elle a, selon la même source, envisagé de revoir la formule de contrôle de ses revenus actuellement en vigueur depuis dix ans. «L’objectif est de faire évoluer, vers une meilleure prise en compte, les nouveaux investissements déjà réalisés et ceux à venir, notamment sur le charbon, qui entraîneront la baisse structurelle du prix de l’électricité», a-t-elle soutenu.
Cette nouvelle annoncée par la presse est loin de rassurer le collectif des résidents de Guédiawaye. «On l’a entendu par voix de presse. On ne peut pas se fier à la presse. Pour la réaction, il faut une voix autorisée, une baisse confirmée officiellement. Cela va nous permettre de mettre en branle notre mécanisme de prise de décisions», a indiqué le coordonnateur et porte-parole du collectif, Imam Youssoupha Sarr, interrogé par pressafrik.com.
Le collectif n’est pas, en outre disposé à prendre part à la réunion de la commission de régulation du secteur de l’électricité pour pouvoir continuer à mener sa lutte en toute indépendance. Sur une possible audience avec le chef de l’Etat, Abdoulaye Wade, le porte-parole du collectif a tenu à préciser que «ce n’est pas une rencontre avec le président de la République qui les intéresse». Imam Youssoupha Sarr a révélé qu’il y a «des gens qui nous proposent une rencontre avec Abdoulaye Wade. Mais, ce n’est pas une fin en soit. Si le président le veut, on va y aller. Nous n’avons pas écrit officiellement pour rencontrer le chef de l’Etat».
Pour rappel, le collectif des résidents de Guédiawaye avec à sa tête les imams avait tenu une grande marche le samedi 6 décembre dans la banlieue. Depuis lors, ces populations font accentuer la pression sur les autorités. Les imams ont, à cet effet, appelé à une journée de prière aussi bien pour les musulmans que les chrétiens le dimanche 11 janvier prochain pour une baisse du prix de l’électricité mais aussi pour la paix dans le pays. Ils ont appelé pour le non paiement de la facture du mois d’octobre et sont déterminés à mener la lutte jusqu’à obtenir satisfaction.
La réduction du prix de l’électricité va s’accompagner avec la promotion des Lampes à basse consommation (Lbc) qui vont remplacer celles existantes et qui, selon les techniciens, sont responsables de la forte consommation d’électricité par les ménages. Les Lbc, ont indiqué les sources interrogées par nos confrères, «seront défiscalisées pour être accessibles au consommateur moyen et devraient permettre, à court terme, une baisse encore plus conséquente des factures d’électricité, baisse pouvant aller jusqu’à 22% des factures d’électricité dans le courant de l’année 2009».
La Société Nationale d’Electricité (SENELEC) ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. Elle a, selon la même source, envisagé de revoir la formule de contrôle de ses revenus actuellement en vigueur depuis dix ans. «L’objectif est de faire évoluer, vers une meilleure prise en compte, les nouveaux investissements déjà réalisés et ceux à venir, notamment sur le charbon, qui entraîneront la baisse structurelle du prix de l’électricité», a-t-elle soutenu.
Cette nouvelle annoncée par la presse est loin de rassurer le collectif des résidents de Guédiawaye. «On l’a entendu par voix de presse. On ne peut pas se fier à la presse. Pour la réaction, il faut une voix autorisée, une baisse confirmée officiellement. Cela va nous permettre de mettre en branle notre mécanisme de prise de décisions», a indiqué le coordonnateur et porte-parole du collectif, Imam Youssoupha Sarr, interrogé par pressafrik.com.
Le collectif n’est pas, en outre disposé à prendre part à la réunion de la commission de régulation du secteur de l’électricité pour pouvoir continuer à mener sa lutte en toute indépendance. Sur une possible audience avec le chef de l’Etat, Abdoulaye Wade, le porte-parole du collectif a tenu à préciser que «ce n’est pas une rencontre avec le président de la République qui les intéresse». Imam Youssoupha Sarr a révélé qu’il y a «des gens qui nous proposent une rencontre avec Abdoulaye Wade. Mais, ce n’est pas une fin en soit. Si le président le veut, on va y aller. Nous n’avons pas écrit officiellement pour rencontrer le chef de l’Etat».
Pour rappel, le collectif des résidents de Guédiawaye avec à sa tête les imams avait tenu une grande marche le samedi 6 décembre dans la banlieue. Depuis lors, ces populations font accentuer la pression sur les autorités. Les imams ont, à cet effet, appelé à une journée de prière aussi bien pour les musulmans que les chrétiens le dimanche 11 janvier prochain pour une baisse du prix de l’électricité mais aussi pour la paix dans le pays. Ils ont appelé pour le non paiement de la facture du mois d’octobre et sont déterminés à mener la lutte jusqu’à obtenir satisfaction.