Depuis son élection le 2 avril 2024, Bassirou Diomaye Faye, porté au pouvoir par la Coalition Diomaye Président et choisi par le leader emblématique Ousmane Sonko, incarne une volonté claire de rupture systémique. Ce changement tant attendu par une grande partie de la population sénégalaise se manifeste concrètement à travers des actes forts posés dès les premières semaines de son mandat.
Une gouvernance souveraine et panafricaine
Issu du Pastef, un parti politique panafricain prônant la souveraineté, la justice sociale et une redéfinition des rapports avec les puissances occidentales, le nouveau président n’a pas tardé à imprimer sa marque. L’un de ses premiers actes fut de réexaminer et renégocier les contrats internationaux, en particulier les licences de pêche signées avec l’Union européenne, pour s’assurer qu’ils correspondent à une logique de partenariat gagnant-gagnant et à la défense des intérêts du peuple sénégalais.
Une posture républicaine affirmée
Dans un souci de transparence et de respect des institutions, Bassirou Diomaye Faye a également surpris en démissionnant de ses fonctions politiques au sein du Pastef, affirmant ainsi son engagement à placer la patrie avant le parti. Une décision saluée par de nombreux observateurs comme un geste fort d’indépendance vis-à-vis des logiques partisanes.
Une révolution médiatique : la RTS pour tous
Autre symbole fort de cette rupture, la transformation radicale de la RTS (Radio Télévision Sénégalaise), longtemps considérée comme la voix du pouvoir. Aujourd’hui, la télévision nationale devient un espace pluraliste, où les opposants peuvent s’exprimer librement. Un changement de ligne éditoriale historique, qui participe à renforcer la démocratie et la liberté de la presse au Sénégal.
Une souveraineté militaire retrouvée
Le gouvernement a également posé un acte symbolique fort en mettant fin à la présence militaire française sur le territoire sénégalais. Une décision qui traduit la volonté du Sénégal de reprendre le contrôle total de sa sécurité et d’affirmer sa souveraineté militaire dans un contexte géopolitique en mutation.
Une justice qui retrouve son indépendance
L’un des piliers de la rupture réside aussi dans l’indépendance de la justice, un engagement maintes fois martelé par le duo Diomaye-Sonko. Désormais, les Sénégalais observent un appareil judiciaire qui tend à se détacher des influences politiques, dans le respect de l’État de droit.
Canal+ : de 20 millions à 4,5 milliards FCFA
Autre exemple marquant : la renégociation de la redevance audiovisuelle de Canal+. Là où le groupe versait 20 millions FCFA par an, puis 75 millions à partir de 2021, il est désormais contraint, sous le nouveau régime, de verser 9% de son chiffre d’affaires annuel au Sénégal, soit 4,5 milliards de FCFA pour 2024. Une décision saluée comme un acte de justice économique par plusieurs élus, dont le député Guy Marius Sagna, qui affirme :
"Maintenant vous savez pourquoi ils ne peuvent aimer les patriotes, pourquoi ils vont continuer à nous combattre et pourquoi nous devons soutenir notre gouvernement."
Les attentes restent immenses
Malgré tous ces signaux de changement, la population attend toujours une amélioration concrète de ses conditions de vie, notamment une baisse significative du coût de la vie. C’est sur ce terrain que le gouvernement sera jugé à moyen terme. Les réformes économiques doivent désormais toucher le quotidien des Sénégalais, en particulier sur les questions de pouvoir d’achat, d’emploi et d’accès aux services sociaux de base.
Le Sénégal de Diomaye Faye semble bel et bien entrer dans une nouvelle ère. Les actes posés sont forts, symboliques, parfois audacieux. Mais la rupture ne sera véritablement complète que si elle se traduit par un mieux-être pour les citoyens. La révolution politique est en marche. Reste à gagner la bataille sociale.
Baboye Dia
Journaliste Reporter d’Images/
Coordinateur Pastef Commune Aouré
Une gouvernance souveraine et panafricaine
Issu du Pastef, un parti politique panafricain prônant la souveraineté, la justice sociale et une redéfinition des rapports avec les puissances occidentales, le nouveau président n’a pas tardé à imprimer sa marque. L’un de ses premiers actes fut de réexaminer et renégocier les contrats internationaux, en particulier les licences de pêche signées avec l’Union européenne, pour s’assurer qu’ils correspondent à une logique de partenariat gagnant-gagnant et à la défense des intérêts du peuple sénégalais.
Une posture républicaine affirmée
Dans un souci de transparence et de respect des institutions, Bassirou Diomaye Faye a également surpris en démissionnant de ses fonctions politiques au sein du Pastef, affirmant ainsi son engagement à placer la patrie avant le parti. Une décision saluée par de nombreux observateurs comme un geste fort d’indépendance vis-à-vis des logiques partisanes.
Une révolution médiatique : la RTS pour tous
Autre symbole fort de cette rupture, la transformation radicale de la RTS (Radio Télévision Sénégalaise), longtemps considérée comme la voix du pouvoir. Aujourd’hui, la télévision nationale devient un espace pluraliste, où les opposants peuvent s’exprimer librement. Un changement de ligne éditoriale historique, qui participe à renforcer la démocratie et la liberté de la presse au Sénégal.
Une souveraineté militaire retrouvée
Le gouvernement a également posé un acte symbolique fort en mettant fin à la présence militaire française sur le territoire sénégalais. Une décision qui traduit la volonté du Sénégal de reprendre le contrôle total de sa sécurité et d’affirmer sa souveraineté militaire dans un contexte géopolitique en mutation.
Une justice qui retrouve son indépendance
L’un des piliers de la rupture réside aussi dans l’indépendance de la justice, un engagement maintes fois martelé par le duo Diomaye-Sonko. Désormais, les Sénégalais observent un appareil judiciaire qui tend à se détacher des influences politiques, dans le respect de l’État de droit.
Canal+ : de 20 millions à 4,5 milliards FCFA
Autre exemple marquant : la renégociation de la redevance audiovisuelle de Canal+. Là où le groupe versait 20 millions FCFA par an, puis 75 millions à partir de 2021, il est désormais contraint, sous le nouveau régime, de verser 9% de son chiffre d’affaires annuel au Sénégal, soit 4,5 milliards de FCFA pour 2024. Une décision saluée comme un acte de justice économique par plusieurs élus, dont le député Guy Marius Sagna, qui affirme :
"Maintenant vous savez pourquoi ils ne peuvent aimer les patriotes, pourquoi ils vont continuer à nous combattre et pourquoi nous devons soutenir notre gouvernement."
Les attentes restent immenses
Malgré tous ces signaux de changement, la population attend toujours une amélioration concrète de ses conditions de vie, notamment une baisse significative du coût de la vie. C’est sur ce terrain que le gouvernement sera jugé à moyen terme. Les réformes économiques doivent désormais toucher le quotidien des Sénégalais, en particulier sur les questions de pouvoir d’achat, d’emploi et d’accès aux services sociaux de base.
Le Sénégal de Diomaye Faye semble bel et bien entrer dans une nouvelle ère. Les actes posés sont forts, symboliques, parfois audacieux. Mais la rupture ne sera véritablement complète que si elle se traduit par un mieux-être pour les citoyens. La révolution politique est en marche. Reste à gagner la bataille sociale.
Baboye Dia
Journaliste Reporter d’Images/
Coordinateur Pastef Commune Aouré