Sénégal: Moustapha Niasse condamne les violences policières


Rédigé le Lundi 20 Février 2012 à 04:06 | Lu 332 commentaire(s)


En meeting dimanche dans la capitale du Fouladou, Moustapha Niasse condamne avec la dernière énergie les violences policières perpétrées contre les citoyens sénégalais pendant cette campagne électorale. Le candidat de la coalition Benno Siggil Sénégal trouve inadmissible que « la police réprime violemment depuis trois jours des compatriotes dont le seul tort est de manifester publiquement un doit pourtant prévu par la Constitution »


Pour Moustapha Niasse, ces violences ne peuvent pas être l’œuvre de la police nationale. Il en veut pour preuve « l’atrocité des coups donnés par ces flics qui tirent sur les manifestants à moins de 1,5 m parfois. C’est méchant. Aucun sénégalais ne va accepter de violenter son compatriote de cette manière ». Ainsi, il soupçonne le régime actuel d’avoir fait appel à des éléments étrangers pour mater le peuple et se maintenir au pouvoir. « Cela ne marchera pas. Les Sénégalais ne vont pas l’accepter », a-t-il martelé. Non sans avertir que « le Sénégal n’est pas la Côte d’Ivoire ni le Liberia ». Interpellé sur la présence au Sénégal d’une mission de médiation de la CEDEAO conduite par Obasanjo, le Candidat de l’Unité et du Rassemblement avoue sans ambage que « le départ de Wade n’est pas négociable. Il doit impérativement quitter le pouvoir le plus rapidement possible ».

Moustapha Niasse sur le programme de Benno Siggil Sénégal

Il comporte 12 engagements et 120 mesures qui touchent l’ensemble des secteurs nationaux avec en bonne place la question de l’emploi des jeunes, renseigne M. Niasse. En cas de victoire de la coalition BSS, Moustapha Niasse prévoit de créer cinq pôles agro-industriels. Il a aussi l’ambition de booster le secteur du bâtiment et des travaux publics et de créer par la même occasion des emplois. Pour ce qui est de l’agriculture, le patron de la coalition BSS estime qu’il urge de reprendre la filière en commençant « par rendre l’agriculture aux agriculteurs ».

Revenant de façon plus spécifique sur les engagements concernant Kolda, un second hôpital est promis avec des équipements modernes. A cela s’ajoute le projet de construction d’un deuxième lycée et d’une université dans la capitale du Fouladou entre autres.
Ismaïla MANSALY ( APPEL)



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