Le président du mouvement AGIR – Les Leaders, Thierno Bocoum, a exprimé son inquiétude face à ce qu’il qualifie de « déclaration gravissime » du Premier ministre sénégalais. Dans une publication sur ses réseaux sociaux, l’ancien député n’a pas mâché ses mots, accusant le chef du gouvernement " d’afficher ouvertement sa préférence pour la dictature au détriment de la démocratie."
Selon M. Bocoum, cette posture n’est pas fortuite. « Ce n’est pas un hasard s’il multiplie les rapprochements avec les régimes militaires de l’Alliance des États du Sahel (AES) et le Parti communiste chinois. Tout s’éclaire », affirme-t-il, dénonçant une orientation diplomatique jugée inquiétante.
Plus grave encore, estime-t-il, " le Premier ministre aurait reconnu implicitement que le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, constitue un frein à ses tentations autoritaires." Pour lui, cet aveu confirme "l’existence de tensions" au sommet de l’exécutif, avec un chef de l’État perçu comme un rempart contre les excès de son Premier ministre.
« Heureusement, Dieu veille sur ce pays. Et son choix, manifestement, s’est porté sur un président capable de limiter les excès de son propre Premier ministre », a déclaré le leader d’AGIR.