Face à une « instrumentalisation des origines et identités ethniques à des fins politiques » au Sénégal. Plusieurs organisations de défense des droits de l’Homme mettent en garde. Ils réagissent après plusieurs discours de personnalités publiques, suite aux manifestations meurtrières qui ont secoué le pays dans le contexte de l’affaire judiciaire impliquant l’opposant Ousmane Sonko.
La RADDHO (Rencontre Africaine pour la Défense des Droits de l’Homme), Amnesty International Sénégal et la Ligue sénégalaise des Droits Humains « constatent avec inquiétude la stigmatisation de citoyens, fondée sur l’appartenance géographique ou régionale ».
Sadikh Niass, secrétaire général de la RADDHO pense que la situation est préoccupante. En effet, selon lui c’est une forme d’instrumentalisation ethnique et régionaliste par des politiques. Ce qu’effectivement très dangereux.
Par ailleurs, averti M. Niass, c’est un risque de vouloir secouer ces questions-là, dans l’espace politique. La RADDHO lance un appel, pour que cela cesse, et que ces procédés qui sont inacceptables et qui peuvent être vraiment très lourds de conséquences soient évités dans la scène politique.
D’après le témoignage du secrétaire général de la RADDHO recueilli par Rfi, cette évolution est nouvelle au Sénégal. « On ne connaissait pas cela au Sénégal. Ici, les groupes ethniques, les habitants des régions, ce sont des parents. On a aussi, même, développé des alliances entre ces groupes ethniques, qui maintiennent l’équilibre de la paix et de la stabilité dans notre pays. Il y a cette parenté qui existe. Il y a une certaine cohésion nationale », affirme M. Niass.
La RADDHO (Rencontre Africaine pour la Défense des Droits de l’Homme), Amnesty International Sénégal et la Ligue sénégalaise des Droits Humains « constatent avec inquiétude la stigmatisation de citoyens, fondée sur l’appartenance géographique ou régionale ».
Sadikh Niass, secrétaire général de la RADDHO pense que la situation est préoccupante. En effet, selon lui c’est une forme d’instrumentalisation ethnique et régionaliste par des politiques. Ce qu’effectivement très dangereux.
Par ailleurs, averti M. Niass, c’est un risque de vouloir secouer ces questions-là, dans l’espace politique. La RADDHO lance un appel, pour que cela cesse, et que ces procédés qui sont inacceptables et qui peuvent être vraiment très lourds de conséquences soient évités dans la scène politique.
D’après le témoignage du secrétaire général de la RADDHO recueilli par Rfi, cette évolution est nouvelle au Sénégal. « On ne connaissait pas cela au Sénégal. Ici, les groupes ethniques, les habitants des régions, ce sont des parents. On a aussi, même, développé des alliances entre ces groupes ethniques, qui maintiennent l’équilibre de la paix et de la stabilité dans notre pays. Il y a cette parenté qui existe. Il y a une certaine cohésion nationale », affirme M. Niass.