Le ministre d'Etat, ministre des Affaires étrangères du Sénégal, Cheikh Tidiane Gadio
Le procès de l’ex-président Tchadien, Hisséne Habré a été évoqué par les chefs d’Etat et de gouvernements africains lors du 12e sommet de l’Union Africaine. Le ministre des Affaires étrangères du Sénégal, Cheikh Tidiane Gadio est a, lors d’une conférence de presse, les grands axes de cette rencontre qui s’est tenue à Addis-Abeba. Il a révélé que «les fonds destinés à l’organisation du procès de l’ancien président tchadien en exil sont gérés directement par l’Union africaine qui créera un fonds spécial». Il a, à cet effet, dénoncé le glissement opéré dans le dossier avec les critiques contre le Sénégal, par des ONG. Cheikh Tidiane Gadio a précisé que le Sénégal ne veut pas polémiquer sur le budget nécessaire pour ce procès. C’est pourquoi, le président Abdoulaye Wade a, selon lui, proposé à ses pairs la mise sur pied d’un fonds spécial pour collecter l’argent nécessaire au procès. Il a, toutefois, tenu à indiquer que le Sénégal n’allait entamer ce procès que si la totalité des fonds est disponible. Cheikh Tidiane Gadio a rappelé que le Sénégal a pris toutes les dispositions pour procès juste et équitable de l’ancien président Tchadien.
Le ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères a, par ailleurs, fait le point sur la position du Sénégal à ce sommet. « Nous avons un poste d’observation historique qui nous permet de comparer des périodes de l’histoire africaine. Nous avons trempé notre plume depuis 1960 pour signer l’acte constitutif de l’Union africaine (UA). C’est depuis très longtemps que le Sénégal a commencé à adhérer au panafricanisme et à l’idéal d’une Afrique libre et indépendante. Dans notre constitution, il est même inscrit que le Sénégal est prêt à un abandon partiel ou total de sa souveraineté pour l’unité africaine » a d’emblée rappelé Cheikh Tidiane Gadio.
Insistant sur l’importance des infrastructures dans le processus de construction des Etats-Unis d’Afrique. Le président de la République a, ainsi introduit un débat sur la question. Et le ministre d’Etat d’ajouter : «si la réussite du système colonial était basée sur les infrastructures, je ne vois pas pourquoi l’Union africaine devrait avoir des hésitations sur cette question là. Les infrastructures sont un préalable au développement. Sans infrastructure il n’y a pas d’intégration africaine. Le président Wade a regretté que les financements pour les investissements tardent à venir».
Sur un autre registre, Cheikh Tidiane Gadio a fait savoir : «nous condamnons tout coup d’Etat. Nous appliquons le principe de la tolérance zéro dans ce domaine. Il n’y a pas de compromis là dessus. Cela ne fait pas parti de notre culture politique. Cependant quand des pays frères connaissent des situations de ce type, le Sénégal raisonne de façon différente car si cette crise perdure, le Sénégal sera le premier pays à être touché de plein fouet».
«Nos frères du continent préfèrent raisonner par les principes mais si les principes menaient le monde, il n’y aurait pas de crise. Face à ce genre de situation, c’est le principe de la réalité qui prévaut» a-t-il regretté. Avant d’ajouter : «au sein de l’Union africaine, il y a l’opposition aux coups d’Etat et la politique de prévention des coups d’Etat est recommandée. En Afrique on attend, et après on condamne au nom des principes».
«Un colloque réunira 600 intellectuels provenant des cinq régions africaines et de la diaspora sera organisé par la Commission Union africaine de l’université Cheikh Anta Diop» a-t-il par ailleurs annoncé
Le ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères a, par ailleurs, fait le point sur la position du Sénégal à ce sommet. « Nous avons un poste d’observation historique qui nous permet de comparer des périodes de l’histoire africaine. Nous avons trempé notre plume depuis 1960 pour signer l’acte constitutif de l’Union africaine (UA). C’est depuis très longtemps que le Sénégal a commencé à adhérer au panafricanisme et à l’idéal d’une Afrique libre et indépendante. Dans notre constitution, il est même inscrit que le Sénégal est prêt à un abandon partiel ou total de sa souveraineté pour l’unité africaine » a d’emblée rappelé Cheikh Tidiane Gadio.
Insistant sur l’importance des infrastructures dans le processus de construction des Etats-Unis d’Afrique. Le président de la République a, ainsi introduit un débat sur la question. Et le ministre d’Etat d’ajouter : «si la réussite du système colonial était basée sur les infrastructures, je ne vois pas pourquoi l’Union africaine devrait avoir des hésitations sur cette question là. Les infrastructures sont un préalable au développement. Sans infrastructure il n’y a pas d’intégration africaine. Le président Wade a regretté que les financements pour les investissements tardent à venir».
Sur un autre registre, Cheikh Tidiane Gadio a fait savoir : «nous condamnons tout coup d’Etat. Nous appliquons le principe de la tolérance zéro dans ce domaine. Il n’y a pas de compromis là dessus. Cela ne fait pas parti de notre culture politique. Cependant quand des pays frères connaissent des situations de ce type, le Sénégal raisonne de façon différente car si cette crise perdure, le Sénégal sera le premier pays à être touché de plein fouet».
«Nos frères du continent préfèrent raisonner par les principes mais si les principes menaient le monde, il n’y aurait pas de crise. Face à ce genre de situation, c’est le principe de la réalité qui prévaut» a-t-il regretté. Avant d’ajouter : «au sein de l’Union africaine, il y a l’opposition aux coups d’Etat et la politique de prévention des coups d’Etat est recommandée. En Afrique on attend, et après on condamne au nom des principes».
«Un colloque réunira 600 intellectuels provenant des cinq régions africaines et de la diaspora sera organisé par la Commission Union africaine de l’université Cheikh Anta Diop» a-t-il par ailleurs annoncé