Depuis quelques temps le secteur de la justice est paralysé au Sénégal. En effet, le Syndicat des Travailleurs de la Justice (SYTJUS) et l'Union des Magistrats du Sénégal (UMS) sont depuis quelques jours en grève. Ce dernier demande la fin de l'impunité. Une impunité qui, selon le Vice Président de la Raddho Rencontre Africaine pour la défense des droits de l'homme (RADDHO), Alassane Seck, renvoie à l'indépendance de la justice. Invité de Remue-ménage ce dimanche 8 mai, il a laissé entendre que "le système est tellement bien installé que ce serait très difficile aujourd'hui au Sénégal d'avoir une indépendance comme on le dit dans les principes.C'est vrai qu'il y a une impunité qui perdure depuis quelques temps. C'est pour dire que c'est un problème de système. Le Système est fait de sorte que l'exécutif ait une tyrannie sur tout le reste".
Pour Mr Seck, le fait qu'au niveau des nominations, la magistrature dépend du Président de la République et du Ministre de la Justice, est révélateur. Déjà, dit-il, "sur le problème de la formation de la structure qui décide pour les magistrats, le Président de la République est le Président du Conseil de la Magistrature et le vice président est le Ministre de la Justice, c'est révélateur de cette dépendance intrinsèque". Il est d'avis que "c'est là bas que la bataille doit se mener, c'est la première chose à faire et je pense que c'est la requête des magistrats".
Le représentant de la RADDHO a, ainsi, invité l’État à revoir le système de gouvernance. "La Première chose à faire, nous l'avons dit au RADDHO, il faut revoir le système de gouvernance. Le système Présidentialisme, est un système suffoquant qui bloque tout le reste et qui étouffe. Ce qui fait qu'aujourd'hui, il va être très difficile de se séparer de cette joute".
Pour Mr Seck, le fait qu'au niveau des nominations, la magistrature dépend du Président de la République et du Ministre de la Justice, est révélateur. Déjà, dit-il, "sur le problème de la formation de la structure qui décide pour les magistrats, le Président de la République est le Président du Conseil de la Magistrature et le vice président est le Ministre de la Justice, c'est révélateur de cette dépendance intrinsèque". Il est d'avis que "c'est là bas que la bataille doit se mener, c'est la première chose à faire et je pense que c'est la requête des magistrats".
Le représentant de la RADDHO a, ainsi, invité l’État à revoir le système de gouvernance. "La Première chose à faire, nous l'avons dit au RADDHO, il faut revoir le système de gouvernance. Le système Présidentialisme, est un système suffoquant qui bloque tout le reste et qui étouffe. Ce qui fait qu'aujourd'hui, il va être très difficile de se séparer de cette joute".