C’est autour du commissariat de Lumley, près de la mer, qu'ont eu lieu les incidents les plus violents. La tension est déjà palpable lorsque des hommes équipés de bottes militaires et visiblement entraînés arrivent en trombe à la poursuite d’un véhicule qui trouve refuge dans le commissariat. Un peu plus loin un pick-up arrêté devient la cible de coups violents. Des coups de feu retentissent, c’est la police qui tire en l’air. Plusieurs personnes, dont un journaliste, sont passées à tabac, sous les yeux des policiers qui tentent de confisquer les appareils photo. Puis retour au commissariat où une quinzaine de personnes se réclamant de l’opposition sont embarquées dans un camion de police. Les agents présentent à la presse un tas de pierres, quatre couteaux et une machette sortis d’un 4X4.
Plus tôt dans la journée dans ce même quartier, cinq personnes ont été arrêtées. Des militants de l’opposition, selon la police, qui dit les avoir pris en possession d’accréditations, de laissez-passer et de registres des votants de la Commission électorale.
Ce matin, le vote s'était semble-t-il bien déroulé malgré quelques tensions causées par la présence de militaires dans les centres de vote. Certains journalistes disent également s’être vus refuser l’accès au dépouillement dans certains bureaux.
Plus tôt dans la journée dans ce même quartier, cinq personnes ont été arrêtées. Des militants de l’opposition, selon la police, qui dit les avoir pris en possession d’accréditations, de laissez-passer et de registres des votants de la Commission électorale.
Ce matin, le vote s'était semble-t-il bien déroulé malgré quelques tensions causées par la présence de militaires dans les centres de vote. Certains journalistes disent également s’être vus refuser l’accès au dépouillement dans certains bureaux.