Situation dans les universités : le Saes accuse l’Etat et exige…



«Le Bureau National (BN) du SAES, élargi aux coordonnateurs de campus des Universités de Saint-Louis, Dakar, Thiès, Bambey et Ziguinchor, s’est réuni ce samedi 26 mai 2018 à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis afin d’évaluer la situation qui prévaut dans les universités publiques après les évènements douloureux du mardi 15 mai 2018», relève le communiqué parvenu à PressAfrik, sanctionnant leur rencontre. 

Cette démarche leur a permis de constater «l’usage disproportionné de la violence aveugle par les forces de l’ordre qui sont allées au-delà du maintien de l’ordre face aux étudiants, ce qui a conduit à la mort tragique de Mouhamadou Fallou Sène ;  la violation de la loi 94-79 relative aux libertés et franchises universitaires par la réquisition des forces de l’ordre à titre préventif sans avis préalable de l’Assemblée de l’Université ;  le saccage total et inacceptable des services du Rectorat, de l’Agence Comptable, du Centre Régional des Œuvres universitaires, de l’UFR Lettres et Sciences humaines entre autres ayant entraîné de très importants dégâts… »

Condamnant les actes «toute forme de violence et de destruction, d’où qu’elle vienne, dans l’espace universitaire ainsi que les retards récurrents dans les paiements des bourses dus aux étudiants » entre autres, le BN élargit a exigé que toute la lumière soit faite concernant la mort de Mohamed Fallou Sène».

Il a aussi rappelé que ses efforts «pour revenir à un calendrier universitaire normal», risquent d’être torpillés par l’instabilité découlant de la mort de M. Sène.
 

Ousmane Demba KANE

Mardi 29 Mai 2018 00:58


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