Alors que le changement climatique coûte déjà aux pays africains en moyenne 2 à 5 % de leur PIB chaque année, et que d'ici à 2030, jusqu’à 118 millions de personnes parmi les plus pauvres du continent pourraient subir sécheresses sévères, inondations et chaleurs extrêmes, selon Organisation mondiale de la météorologie, le continent veut aussi montrer qu’il est source d’innovations et de solutions.
L’Afrique ne veut plus seulement subir la crise climatique, son ambition est d’en faire une opportunité économique. Le continent détient 60 % du potentiel solaire mondial et près de 40 % du potentiel global en énergies renouvelables et son sous-sol regorge de minéraux essentiels à la transition écologique.
« L’Afrique pourrait en tirer un grand bénéfice et devenir un leader mondial de la transition. Mais l’Afrique ne peut pas rester passive », estime Iskander Erzini Vernoit, qui dirige l’Initiative pour le climat et le développement, un think-tank marocain. « À cet égard, elle doit être coordonnée, et c’est un des enjeux ici à Addis-Abeba. »
Pourtant, le continent ne reçoit que 2 % des investissements verts internationaux, freiné par des taux d’intérêts trop élevés et écrasé par le poids de la dette. « L’Afrique milite et continuera à militer en faveur d’une réforme de l’architecture financière internationale », soutient Iskander Erzini Vernoit. « Ce sommet est donc l’occasion de lancer un appel pour un système financier plus juste et plus équitable qui soutiendrait l’Afrique dans ses efforts en matière d’action climatique. »
L’Afrique ne veut plus seulement subir la crise climatique, son ambition est d’en faire une opportunité économique. Le continent détient 60 % du potentiel solaire mondial et près de 40 % du potentiel global en énergies renouvelables et son sous-sol regorge de minéraux essentiels à la transition écologique.
« L’Afrique pourrait en tirer un grand bénéfice et devenir un leader mondial de la transition. Mais l’Afrique ne peut pas rester passive », estime Iskander Erzini Vernoit, qui dirige l’Initiative pour le climat et le développement, un think-tank marocain. « À cet égard, elle doit être coordonnée, et c’est un des enjeux ici à Addis-Abeba. »
Pourtant, le continent ne reçoit que 2 % des investissements verts internationaux, freiné par des taux d’intérêts trop élevés et écrasé par le poids de la dette. « L’Afrique milite et continuera à militer en faveur d’une réforme de l’architecture financière internationale », soutient Iskander Erzini Vernoit. « Ce sommet est donc l’occasion de lancer un appel pour un système financier plus juste et plus équitable qui soutiendrait l’Afrique dans ses efforts en matière d’action climatique. »