Ça sent l´échec au COP15. Les négociations sont bloquées depuis mercredi après midi. Multiples raisons justifient ces blocages qui pourraient conduire la 15e conférence des Nations Unies pour les changements climatiques qui se tient á Copenhague depuis le 7 décembre á un fiasco. La vice-présidente du COP, Connie Hedegaard est accusée de vouloir imposer un texte d´accord, pas de consensus sur une amélioration du texte de Kyoto ou l´élaboration d´un nouveau, guéguerre entre pays développés et pays émergents, le montant de l´aide d´ici 2020, entre autres goulots d´étranglement qui risquent d´annihiler 15 jours de négociations, de consultations.
Un délégué européen a relevé que Connie Hedegaard a fait ce mercredi vers 18h de nouvelles consultances restreintes avec dix pays sur des questions de procédure. Selon lui, "tout se passe en coulisse et que c'est essentiellement tactique".
Les propos du délégué européen sont corroborés par ceux d´autres personnalités des pays en développement qui accusent la ministre danoise du climat de préparer un texte de négociations ne tenant pas compte des résultats des groupes de travail. Elles ont trouvé cela inacceptable. Des sources qui ont requis l´anonymat ont confirmé que Connie Hedegaard a également eu des consultations avec des représentants du G77, une coalition de 130 pays en développement oú s´est refugiée la Chine.
Outre ces agissements de l´ex-présidente du COP15, il y a d´autres facteurs qui font planer l´échec sur ce grand sommet.
Selon nos confrères de la RFI, il n’y a toujours pas d’accord sur les gaz à effet de serre. Les pays industrialisés doivent-ils, seuls, réduire leurs émissions, au nom de leur « responsabilité historique » dans le réchauffement de la planète ? Ou bien faut-il aussi fixer des objectifs contraignants pour les pays émergents, qui seront les pollueurs de demain ? Cette question cruciale n’est toujours pas tranchée, encore mois celle d’objectifs chiffrés.
Même scénario sur le financement de l’aide aux pays en développement. Le Japon propose quinze milliards de dollars par an pour les trois années à venir. A ce montant, il faut ajouter les trois milliards et demi déjà annoncés par l’Union européenne. Il faut, toutefois, noter qu´il n’y a toujours aucun engagement sur une aide à long terme alors que les besoins sont évalués à 100 milliards par an d’ici 2020.
La forme juridique d´un hypothétique accord pose encore problème. Les délégués peinent á s´entendre sur : faut-il un nouveau traité ou réaménagement de celui qui existe, le protocole de Kyoto ?
Un fait majeur déploré et dénoncé par nombre de délégués aussi bien des autorités gouvernementales que les ONG, c´est la présence hâtive des chefs d´Etats et de gouvernement. Des experts ont, selon RFI, expliqué que dans une négociation internationale de ce type, il y a toujours trois phases : les sherpas préparent un texte, les ministres peaufinent, puis les chefs d’Etats règlent les derniers détails et viennent apposer leur signature.
A Copenhague, on a brûlé les étapes : les « politiques sont entrés dans le jeu beaucoup plus tôt que prévu, sans laisser aux experts le temps de produire le projet devant servir de base aux derniers marchandages. Résultat : la journée du 16 décembre, a été une journée perdue.
Un délégué européen a relevé que Connie Hedegaard a fait ce mercredi vers 18h de nouvelles consultances restreintes avec dix pays sur des questions de procédure. Selon lui, "tout se passe en coulisse et que c'est essentiellement tactique".
Les propos du délégué européen sont corroborés par ceux d´autres personnalités des pays en développement qui accusent la ministre danoise du climat de préparer un texte de négociations ne tenant pas compte des résultats des groupes de travail. Elles ont trouvé cela inacceptable. Des sources qui ont requis l´anonymat ont confirmé que Connie Hedegaard a également eu des consultations avec des représentants du G77, une coalition de 130 pays en développement oú s´est refugiée la Chine.
Outre ces agissements de l´ex-présidente du COP15, il y a d´autres facteurs qui font planer l´échec sur ce grand sommet.
Selon nos confrères de la RFI, il n’y a toujours pas d’accord sur les gaz à effet de serre. Les pays industrialisés doivent-ils, seuls, réduire leurs émissions, au nom de leur « responsabilité historique » dans le réchauffement de la planète ? Ou bien faut-il aussi fixer des objectifs contraignants pour les pays émergents, qui seront les pollueurs de demain ? Cette question cruciale n’est toujours pas tranchée, encore mois celle d’objectifs chiffrés.
Même scénario sur le financement de l’aide aux pays en développement. Le Japon propose quinze milliards de dollars par an pour les trois années à venir. A ce montant, il faut ajouter les trois milliards et demi déjà annoncés par l’Union européenne. Il faut, toutefois, noter qu´il n’y a toujours aucun engagement sur une aide à long terme alors que les besoins sont évalués à 100 milliards par an d’ici 2020.
La forme juridique d´un hypothétique accord pose encore problème. Les délégués peinent á s´entendre sur : faut-il un nouveau traité ou réaménagement de celui qui existe, le protocole de Kyoto ?
Un fait majeur déploré et dénoncé par nombre de délégués aussi bien des autorités gouvernementales que les ONG, c´est la présence hâtive des chefs d´Etats et de gouvernement. Des experts ont, selon RFI, expliqué que dans une négociation internationale de ce type, il y a toujours trois phases : les sherpas préparent un texte, les ministres peaufinent, puis les chefs d’Etats règlent les derniers détails et viennent apposer leur signature.
A Copenhague, on a brûlé les étapes : les « politiques sont entrés dans le jeu beaucoup plus tôt que prévu, sans laisser aux experts le temps de produire le projet devant servir de base aux derniers marchandages. Résultat : la journée du 16 décembre, a été une journée perdue.