Sortie de Papa Ibrahima DIAKHATE : Le porte-parole national de Yoonu Askan Wi demande de saisir le ballon au rebond pour juger WADE

Madièye MBODJ, Porte parole national de Yoonu Askan Wi / Mouvement pour l’Autonomie Populaire n’est pas tendre avec l’ancien président Abdoulaye WADE. Il rappelle encore à travers une contribution avec comme titre : "Encore une fois, Abdoulaye WADE doit-être emprisonné et châtié à la hauteur des dégâts causés", la position de la dernière session du Conseil Général de Yoonu Askan Wi / Mouvement pour l’Autonomie Populaire qu’Abdoulaye WADE, « l’inspirateur et le donneur d’ordres ainsi que son proche entourage, devaient être emprisonnés et châtiés, à la hauteur des crimes économiques et des crimes de sang perpétrés au grand préjudice du peuple et des citoyens sénégalais ».



Madièye MBODJI trouve dans l’interview de Papa Ibrahima DIAKHATE, ancien homme de main de WADE, parue tout récemment dans un quotidien de la place, « des faits nouveaux, en annonce d’autres, balisant la voie de la réouverture de l’affaire et de l’établissement de la vérité sur l’assassinat de Me Babacar SEYE, ancien Vice Président du Conseil Constitutionnel ».

« Si nous aimons réellement le Sénégal, si nous sommes d’authentiques partisans de la vérité et de la justice, il nous faut alors impérativement saisir cette balle au rebond », ajoute M. MBODJI.

Selon Madièye MBODJI « Abdoulaye WADE a commis trop de dégâts, affectant négativement et durablement la vie politique, économique et sociale de notre pays, ainsi que l’éthique et le comportement de nos compatriotes, de notre jeunesse en particulier. Et chaque jour qui passe apporte son lot de révélations supplémentaires sur l’ampleur insoupçonnée de ces dégâts ». Voilà pour il pense qu’il « faut emprisonner et châtier Abdoulaye WADE et consort », car « il y va aussi en même temps de la crédibilité de la volonté de rupture proclamée par le nouveau pouvoir ».

Madièye MBODJI se pose des questions pour se donner plus d’arguments, « en vertu de quel théorème le Sénégal peut-il se donner les moyens juridiques et les instruments juridictionnels permettant de juger l’ex Président tchadien Hissene HABRE, tout en laissant prospérer l’idée d’un ‘’privilège de juridiction’’ en faveur d’Abdoulaye WADE ? En quoi l’ex Président WADE mériterait- il un sort meilleur à celui de l’ex Raïs d’Egypte Hosni Moubarak, traduit devant la justice de son pays sur un lit d’hôpital ?



Mercredi 6 Février 2013 19:55


Dans la même rubrique :