Hanté par l’arrêt de la CEDEAO qui avait annulé l’interdiction de sortie de territoire servie aux dignitaires libéraux dans le cadre de la traque des biens mal acquis, les autorités judiciaires hésitent à enclencher les sanctions contre Oumar à qui on avait promis l’enfer après sa « balade ».
D’où la vigilance du ministre de la justice, Aminata Touré et du procureur spécial prés de la Cour de Répression de l’Enrichissement Illicite (CREI) Alioune Ndao qui veulent s’entourer de « toutes les garanties de droit pour ne pas commettre une autre faute dans la procédure », livre le journal « L’Observateur » qui met en exergue le dilemme du président Sall » qui « très affecté par les railleries du maire de Dagana » a été invité par certains de ces collaborateurs à « minimiser la suite judiciaire » d’autant plus que le responsable libéral ne cherche qu’à « densifier la colonie » de Karim Wade et Bara Gaye détenus à Rebeuss.