Si les deux camps réitèrent leur attachement à la mise en œuvre de l’accord de paix, leurs récits des récents incidents sécuritaires divergent du tout au tout. En Equatoria-Occidentale, l’armée sud-soudanaise loyale au président Salva Kiir a affirmé avoir rencontré une hostilité de la part des troupes de l’armée d’opposition, loyale à Riek Machar, lors du démantèlement de check points, un démantèlement décidé lors du Forum des gouverneurs, fin 2024.
Mais l’armée de Riek Machar a, elle, dénoncé l’attaque et la capture d’une de ses bases de cantonnement par l’armée sud-soudanaise. Un fait qui, s’il est confirmé par les instances de surveillance de l’accord de paix, serait inédit, alors que le cessez-le-feu tient depuis 2018.
Joint par RFI, le colonel Lam Paul Gabriel, porte-parole de l’armée d’opposition, affirme toutefois que l’heure est à l’accalmie en Equatoria-Occidentale. Mais il considère que l’armée sud-soudanaise a « franchi une limite », et n’exclut par la possibilité de nouvelles attaques. De « nombreuses négociations » ont selon lui lieu actuellement pour endiguer la violence.
Dans le Haut-Nil, au nord est du pays, la tension reste très élevée à Nasir, où de violents combats ont opposé, les 14 et 15 février, l’armée sud-soudanaise aux jeunes civils armés, souvent présentés comme membres de la White Army, une milice ethnique plutôt loyale à l’opposition. Face à cette escalade, l’ONU et la société civile appellent au respect de l’accord de paix.
Mais l’armée de Riek Machar a, elle, dénoncé l’attaque et la capture d’une de ses bases de cantonnement par l’armée sud-soudanaise. Un fait qui, s’il est confirmé par les instances de surveillance de l’accord de paix, serait inédit, alors que le cessez-le-feu tient depuis 2018.
Joint par RFI, le colonel Lam Paul Gabriel, porte-parole de l’armée d’opposition, affirme toutefois que l’heure est à l’accalmie en Equatoria-Occidentale. Mais il considère que l’armée sud-soudanaise a « franchi une limite », et n’exclut par la possibilité de nouvelles attaques. De « nombreuses négociations » ont selon lui lieu actuellement pour endiguer la violence.
Dans le Haut-Nil, au nord est du pays, la tension reste très élevée à Nasir, où de violents combats ont opposé, les 14 et 15 février, l’armée sud-soudanaise aux jeunes civils armés, souvent présentés comme membres de la White Army, une milice ethnique plutôt loyale à l’opposition. Face à cette escalade, l’ONU et la société civile appellent au respect de l’accord de paix.