Hasard du calendrier, le Conseil de sécurité s’est réuni sur la guerre au Soudan, alors que le Programme alimentaire mondial (PAM) a annoncé suspendre ses opérations dans le camp de déplacés de Zamzam, à l’ouest du pays. Le camp est pourtant frappé par la famine, mais la violence des combats depuis l’attaque des paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR), le 11 février dernier, l’a obligé à rapatrier ses équipes.
Le bureau des affaires humanitaires de l’ONU a expliqué que de toute l'histoire, l’organisation n’a jamais dû autant solliciter les pays pour soutenir le Soudan : pour subvenir aux besoins de 21 millions de Soudanais en 2025, elle doit lever six milliards de dollars. Ce record reflète bien l’aggravation de la situation humanitaire depuis le début des combats en avril 2003.
La crainte de la création d'un gouvernement parallèle
Par ailleurs, le Conseil s’est inquiété de la création sur le papier d’un gouvernement parallèle par les paramilitaires du FSR et leurs alliés il y a quelques jours. Il craint une fragmentation, voire une partition du pays.
Les pays africains du Conseil ont exhorté les FSR à préserver l’unité et l’intérêt national. Le Soudan a accusé le Kenya d’avoir reconnu ce gouvernement et de violer la Charte de l’ONU, ce que le Kenya a démenti.
Le bureau des affaires humanitaires de l’ONU a expliqué que de toute l'histoire, l’organisation n’a jamais dû autant solliciter les pays pour soutenir le Soudan : pour subvenir aux besoins de 21 millions de Soudanais en 2025, elle doit lever six milliards de dollars. Ce record reflète bien l’aggravation de la situation humanitaire depuis le début des combats en avril 2003.
La crainte de la création d'un gouvernement parallèle
Par ailleurs, le Conseil s’est inquiété de la création sur le papier d’un gouvernement parallèle par les paramilitaires du FSR et leurs alliés il y a quelques jours. Il craint une fragmentation, voire une partition du pays.
Les pays africains du Conseil ont exhorté les FSR à préserver l’unité et l’intérêt national. Le Soudan a accusé le Kenya d’avoir reconnu ce gouvernement et de violer la Charte de l’ONU, ce que le Kenya a démenti.