Rudwan Dawod, (d) employé d'une ONG américaine à Khartoum, est accusé de terrorisme. (Capture d'écran)
La justice soudanaise doit rendre sa décision ce lundi dans le procès de Rudwan Dawod, arrêté le 3 juillet dernier dans une rafle des services secrets dans son quartier, à Khartoum. Cet employé d'une ONG américaine, baptisée Sudan Sunrise, est accusé de travailler pour la CIA et d’avoir voulu fomenter un complot contre les autorités de Khartoum. Son employeur Tom Prichard, fondateur de l'ONG ne cache pas son inquiétude :
« Franchement je ne sais pas à quoi m’attendre. Ce régime d’Omar el-Béchir est très imprévisible. Il pourrait décider de faire du cas de Rudwan Dawod un exemple pour tous ceux qui espère un printemps arabe et il pourrait le condamner à mort, ou bien le relâcher. Samedi, le gouvernement a relâché certains militants de Girifna qui avaient été incarcérés sans raison et cela pourrait me laisser espérer qu'ils seront donc tolérants pour Rudwan. Mais sincèrement, ce régime fait ce qu'il veut, même les choses les plus injustes et les plus inhumaines. Je ne sais tout simplement pas à quoi m'attendre ».
Source: RFI
« Franchement je ne sais pas à quoi m’attendre. Ce régime d’Omar el-Béchir est très imprévisible. Il pourrait décider de faire du cas de Rudwan Dawod un exemple pour tous ceux qui espère un printemps arabe et il pourrait le condamner à mort, ou bien le relâcher. Samedi, le gouvernement a relâché certains militants de Girifna qui avaient été incarcérés sans raison et cela pourrait me laisser espérer qu'ils seront donc tolérants pour Rudwan. Mais sincèrement, ce régime fait ce qu'il veut, même les choses les plus injustes et les plus inhumaines. Je ne sais tout simplement pas à quoi m'attendre ».
Source: RFI