Annoncées il y a un peu plus d'un mois, les sanctions annoncées par le Département d'État américain contre le gouvernement soudanais le 22 mai dernier pour avoir utilisé des armes chimiques dans sa guerre contre les paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR) sont entrées en vigueur ce week-end.
Comme l'explique des documents officiels rendus publics en fin de semaine, ces sanctions sont prises pour une durée d'un an au moins, Washington accusant Khartoum d'avoir ainsi violé la Convention sur l’interdiction des armes chimiques que le Soudan a ratifié en 1999.
« Le gouvernement soudanais a utilisé des armes chimiques en 2024 », affirmait le Département d’État le mois dernier sans donner plus de détails. Les États-Unis précisaient alors simplement que l'armée soudanaise en avait fait usage contre les FSR et que le feu vert à leur utilisation avait vraisemblablement été donné par le chef d’état-major de l’armée en personne, le général Abdel Fattah al-Burhan.
Les sanctions annoncées par les Américains impliquent notamment l’arrêt de toutes les ventes d’armes au gouvernement soudanais, des restrictions d’accès aux crédits du gouvernement américain et une limitation des exportations américaines vers le Soudan, à l'exception des produits agricoles et de l’aide humanitaire d’urgence.
De son côté, le gouvernement du général Al-Burhan continue de démentir les accusations dont il fait l'objet, son porte-parole estimant que Washington se livre à un « chantage politique ».
Comme l'explique des documents officiels rendus publics en fin de semaine, ces sanctions sont prises pour une durée d'un an au moins, Washington accusant Khartoum d'avoir ainsi violé la Convention sur l’interdiction des armes chimiques que le Soudan a ratifié en 1999.
« Le gouvernement soudanais a utilisé des armes chimiques en 2024 », affirmait le Département d’État le mois dernier sans donner plus de détails. Les États-Unis précisaient alors simplement que l'armée soudanaise en avait fait usage contre les FSR et que le feu vert à leur utilisation avait vraisemblablement été donné par le chef d’état-major de l’armée en personne, le général Abdel Fattah al-Burhan.
Les sanctions annoncées par les Américains impliquent notamment l’arrêt de toutes les ventes d’armes au gouvernement soudanais, des restrictions d’accès aux crédits du gouvernement américain et une limitation des exportations américaines vers le Soudan, à l'exception des produits agricoles et de l’aide humanitaire d’urgence.
De son côté, le gouvernement du général Al-Burhan continue de démentir les accusations dont il fait l'objet, son porte-parole estimant que Washington se livre à un « chantage politique ».