Souleymane Jules Diop : « C’est un travail de documentation du CESTI qui est à la base du PUDC »

Le Centre d’étude des sciences et techniques de l’information (CESTI) de Dakar a joué un rôle important dans en œuvre du Programme d’urgence de développement communautaire (PUDC). L’annonce a été faite par le le secrétaire d’Etat en charge du suivi dudit programme, Souleymane Jules Diop.



Selon le secrétaire d’Etat en charge du suivi du Programme d’urgence de développement communautaire (PUDC) « Ce sont des étudiants du Centre d’étude des sciences et techniques de l’information (CESTI) de Dakar qui ont été à la base du Programme d’urgence de développement communautaire (PUDC) en compilant les besoins et demandes de 3000 villages du Sénégal », a déclaré le secrétaire d’Etat en charge du suivi dudit programme, Souleymane Jules Diop.
 
Dans un entretien accordé à l’Agence de Presse Sénégalaise (APS) Mr Diop a fait savoir que « Ce sont des étudiants du Cesti qui ont été à la base. Ils ont pris tous les documents vidéo, audio et les articles sur les tournées du président de la République dans 3000 villages. Ils ont fait une compilation des besoins et des demandes qui s’élevaient à plus de 6000 », a-t-il révélé. Avant d'ajouter, qu'« Après ce travail, il y a eu une tournée nationale avec le PNUD, le Programme des Nations unies pour le développement, pour l’état des lieux dans ce qui a été vu et promis, a indiqué Souleymane Jules Diop.
 
Il a en outre fait savoir que « Nous avons, par la suite, posé la carte de la pauvreté du Sénégal avec à l’appui les statistiques de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie », a ajouté le secrétaire d’Etat en charge du suivi du PUDC.
 
« Nous avons ainsi sélectionné les départements les plus pauvres en définissant un programme d’urgence sur deux ans et un programme sur quatre ans pour un coût total de 522 milliards de FCFA", a-t-il dit.
 
Ajoutant que « le PUDC vise à contribuer à l’amélioration de l’accès des populations rurales aux services sociaux de base à travers la mise en place d’infrastructures socio-économiques ».
 
Il a tenu à rappeler que  ce programme est doté d’une enveloppe de 113 milliards de francs CFA, il cherche à doter le monde rural de pistes de production, d’eau et d’énergie, entre autres.
 
Selon le gouvernement, ce projet initial permettra de construire/réhabiliter 3 048 kilomètres de pistes rurales, 250 forages et châteaux d’eau, d’électrifier 325 villages et de mettre à disposition 5 000 équipements de transformation et/ou des décortiqueuses et batteuses.

Khadim FALL

Mardi 1 Novembre 2016 19:08


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