Souleymane Jules Diop ou l’incarnation de l’incube



Il existe des personnes qui s’orientent selon la direction du vent. Elles n’ont aucune dignité humaine et ne sont motivées que par le profit.Ces personnes sont capables de dire une chose et son contraire, de soutenir ceux qu’ils accablaient et de s’attaquer à ceux qu’ils défendaient. Elles sont l’incarnation propre des contre valeurs. Elles sont injustes avec elles mêmes et sont inconstantes dans leur prise de position. Ce sont des anti modèles, des personnes perfides, immondes, capables de renier leur propre histoire rien que pour exister autrement. SJD fait partie de ces personnes. Je comparai naguère Moustapaha Cissé Lô aux rats, mais SJD appartient à la race qui vient après celle des rats. Sa récente sortie contre Idrissa Seck le prouve. Il n’y a peu, l’homme ne tarissait pas déloges à l’endroit de Idy.

Dans un entretien fait par Momar Mbaye et publié le 23 Juin 2010 il y déclarait qu’ « (…) A la demande d’Idrissa Seck, qui était Premier ministre. Je collaborais régulièrement avec lui, mais sur une base totalement informelle. Il me faisait énormément confiance et trois fois dans la semaine, on se retrouvait au petit-déjeuner pour parler d’orientation de sa politique de Com. (…) Idrissa a été, je l’avoue, pour l’expérience que j’en ai eu, un homme d’une grande foi et d’une grande intelligence. J’ai la réputation d’avoir une mémoire prodigieuse, mais j’étais fasciné par ses capacités. Je pense qu’il avait organisé l’Etat et placé le Sénégal dans une dynamique de performance. C’était un fanatique de l’innovation. J’étais un jeune garçon modeste, à ses côtés. On se voyait tous les jours à 9 heures 5 minutes exactement, je lui remettais mon travail que j’avais préparé depuis 6 heures, par la lecture des journaux et le monitoring des radios. Chacun voulait se montrer le meilleur, et il y avait une certaine émulation. En face, Wade, qui passait son temps à parler de Guendel, d’argent volé, de bétail perdu quand il ne voyageait pas, n’a pas apprécié. Idrissa Seck était son rival et nous, les rivaux de ses collaborateurs (…).
 ».

C’est cette même personne qui traite aujourd’hui de Judas et de perfide le maire de Thiés.  Mais la démagogie est souvent génétique. Quand on est né de la manière que l’on sait, on ne peut ne pas être aussi mesquin et instable. On peut côtoyer ce genre d’énergumène sans se rendre compte de leur vraie nature. Mais lorsqu’ils sentent le vent tourner dans un autre sens, ils dévoilent leur nature de caméléon et d’hypocrite.  Ce sont des gens pour qui la seule fin justifie les moyens. L’étique et la morale ils n’en ont cure. Ils sont capables d’insulter la mémoire collective reniant ainsi leur propre conviction. C’est ce qu’avait fait SJD quand il demandait des comptes à l’actuel Président de la République dans une chronique parue le 08 Décembre 2011 en déclarant que « Nous sommes ( lui SJD) donc effarés de découvrir que pendant qu’Idrissa Seck était inculpé et envoyé en prison, pendant que les missions rogatoires enquêtaient à l’étranger pour trouver les preuves de sa culpabilité, se manigançait un gigantesque détournement de fonds publics sur lequel Macky Sall est aujourd’hui interpellé. ».

Il n’a pas, pour autant, hésité une seul seconde pour retourner sa veste quand le même Macky Sall fut élu. L’homme doit être mal à l’aise du fait de l’odeur nauséabonde qu’il dégage. Ça sent la pourriture à des milliers de kilomètres. Voilà pourquoi je ne reviendrai pas sur ses insultes à l’endroit de Serigne Abdoul Aziz Sy Junior le 05 Octobre 2013 alors qu’il était viré de la délégation présidentielle qui devait se rendre à Tivaone, ni lorsqu’il traitait Macky Sall de vulgaire chef de service lors d’une de ses émissions audio du temps des Wade. Je laisserai simplement les lecteurs juger d’eux-mêmes. Je ne compte pas me salir davantage les mains avec des ordures.
 

Haby Sirah DIA habysirahdia@yahoo.fr

Mardi 22 Avril 2014 12:42


Dans la même rubrique :