«Le Oui l'a remporté au forceps car le gouvernement dont c'était la mission d'expliquer aux populations le sens de ce scrutin a plutôt fait dans la justification et l'amalgame en impliquant même le chef de l'Etat dans une campagne électorale comme jamais cela ne s'était produit par le passé. Le Oui l'a remporté sur le Non, mais l'Abstention aussi l'a remporté sur le Oui et sur le Non », peut-on lire sur la page facebook de Souleymane Ndéné Ndiaye
Selon lui, ce fort taux d’abstention s’explique par l’incompréhension des points proposés par le chef de l’Etat aux populations, mais aussi, par le délai court qui n’a pas permis de s’adonner à cette tâche qui aurait permis à la majorité silencieuse de se prononcer en connaissance de cause, entre autres raisons.
L’ancien Premier ministre est d’avis que le dialogue doit être instauré entre le pouvoir et les autres franges de la société : «La proclamation officielle des résultats du Référendum devra être l'occasion pour le Président Macky Sall de tendre la main à l'opposition pour un dialogue franc et direct autour des questions économiques, sociales et politiques qui engagent le présent et l'avenir du Sénégal».
En guise de conclusion, M. Ndiaye affirme : «La démocratie impose au pouvoir ce devoir de ne pas chercher à tuer son opposition. Car ces deux forces sont les deux piliers qui permettent à l'Etat démocratique d'exister».
Selon lui, ce fort taux d’abstention s’explique par l’incompréhension des points proposés par le chef de l’Etat aux populations, mais aussi, par le délai court qui n’a pas permis de s’adonner à cette tâche qui aurait permis à la majorité silencieuse de se prononcer en connaissance de cause, entre autres raisons.
L’ancien Premier ministre est d’avis que le dialogue doit être instauré entre le pouvoir et les autres franges de la société : «La proclamation officielle des résultats du Référendum devra être l'occasion pour le Président Macky Sall de tendre la main à l'opposition pour un dialogue franc et direct autour des questions économiques, sociales et politiques qui engagent le présent et l'avenir du Sénégal».
En guise de conclusion, M. Ndiaye affirme : «La démocratie impose au pouvoir ce devoir de ne pas chercher à tuer son opposition. Car ces deux forces sont les deux piliers qui permettent à l'Etat démocratique d'exister».