Le collectif pour la défense des terres de Soussoung, dans la commune de Ndiaganiao, (Thiès/Ouest) exige la libération sans condition de sept (07) jeunes restant, parmi les 24 arrêtés pour "incendie volontaire", le vendredi 25 juillet. Ces plaignants ont indiqué qu’ils ne vont pas céder leur terre au promoteur et réaffirme la position des villageois de poursuivre la bataille.
A l'origine de ces arrestations, un litige foncier entre les populations du village de Soussoung et un promoteur concernant l’exploitation d’une carrière de basalte située dans ledit village.
« Nous, on a subi une injustice totale, parce que nous sommes des cultivateurs. Nous n'avons que ces minces ressources : "le foncier et la terre". C'est de l'injustice qui est là, qu’il nous laisse avec nos champs. On ne cédera pas nos terres au promoteur. Qu'il quitte nos terres avec ses bagages, nous ne céderons pas. C’est le promoteur qui nous gêne, c'est lui qui a amené tout ça, il n'a qu'à quitter », a déclaré l'imam du village membre dudit collectif, sur la Rfm.
Concernant le dialogue qui leur a été proposé en vue de trouver une solution, l’Imam qui parlait au nom du village s’est voulu claire, pas de dialogue sans la libération des détenus restants. « Quand ils vont libérer les sept jeunes en détention, on peut tous être d'accord pour la négociation, sinon, pas de négociation entre, nous et le promoteur. Nous, on compte continuer notre bataille, la bataille, ça ne fait que commencer. On est déterminés parce qu'on a subi une injustice qui est insupportable, une manipulation. Voilà la réalité des choses », a souligné l’Iman.
Pour rappel, l'imam du village faisait partie des vingt-quatre personnes arrêtées, avant d'être libérés.
A l'origine de ces arrestations, un litige foncier entre les populations du village de Soussoung et un promoteur concernant l’exploitation d’une carrière de basalte située dans ledit village.
« Nous, on a subi une injustice totale, parce que nous sommes des cultivateurs. Nous n'avons que ces minces ressources : "le foncier et la terre". C'est de l'injustice qui est là, qu’il nous laisse avec nos champs. On ne cédera pas nos terres au promoteur. Qu'il quitte nos terres avec ses bagages, nous ne céderons pas. C’est le promoteur qui nous gêne, c'est lui qui a amené tout ça, il n'a qu'à quitter », a déclaré l'imam du village membre dudit collectif, sur la Rfm.
Concernant le dialogue qui leur a été proposé en vue de trouver une solution, l’Imam qui parlait au nom du village s’est voulu claire, pas de dialogue sans la libération des détenus restants. « Quand ils vont libérer les sept jeunes en détention, on peut tous être d'accord pour la négociation, sinon, pas de négociation entre, nous et le promoteur. Nous, on compte continuer notre bataille, la bataille, ça ne fait que commencer. On est déterminés parce qu'on a subi une injustice qui est insupportable, une manipulation. Voilà la réalité des choses », a souligné l’Iman.
Pour rappel, l'imam du village faisait partie des vingt-quatre personnes arrêtées, avant d'être libérés.