Quelle ligne l’administration Trump va-t-elle adopter vis-à-vis de Kiev et de Moscou dans la perspective de son plan de paix pour l'Ukraine ? Et quelle place entend-t-elle réserver dans ce processus aux Européens qui veulent à tout prix éviter qu’un accord ne soit scellé au détriment des Ukrainiens et de la sécurité du Vieux Continent ?
Selon le communiqué du Quai d’Orsay, le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, entend rappeler à cette occasion « que la France et ses partenaires sont déterminés à apporter à l’Ukraine tout le soutien nécessaire, dans la durée, pour faire échec à la guerre d'agression de la Russie ».
« Un accord de paix rapide »
En tournée en Europe, le secrétaire américain à la Défense, Pete Hegseth a, lui, réaffirmé que Donald Trump souhaitait bien conclure « un accord de paix rapide » pour mettre fin au conflit entre Kiev et Moscou, rappelant aussi une nouvelle fois au passage qu'il n’était pas question, en revanche, que des soldats américains soient déployés en territoire ukrainien pour le faire respecter. il revient à l'Europe « d'investir le plus » dans sa propre défense, a-t-il estimé à ce propos.
Dans ce dossier, la diplomatie américaine accélère son tempo depuis quelques jours. alors que l’émissaire spécial de Donald Trump pour l’Ukraine a prévu de recueillir les avis de divers responsables européens à la conférence sur la sécurité de Munich, vendredi, selon l’agence Bloomberg, Keith Kellog devrait ensuite se rendre en Ukraine, la semaine prochaine.
Terres rares et autres minéraux
Celui-ci y sera précédé du secrétaire américain au Trésor, attendu à Kiev dans les jours qui viennent. Au menu des discussions ? Un sujet qui tient à cœur à Donald Trump : l’exploitation des terres rares et des autres minéraux présents dans le sous sol ukrainien en échange d'un soutien financier à Kiev, selon plusieurs médias américains.
De son côté, le président ukrainien Volodymyr Zelensky s'est dit prêt à « un échange » de territoires avec la Russie, dans le cadre d'éventuelles négociations de paix sous l'égide des Etats-Unis. Toujours dans les colonnes du quotidien britannique The Guardian, le président ukrainien a estimé que l'Europe seule ne pourrait pas garantir la sécurité de son pays. « Les garanties de sécurité sans l'Amérique ne sont pas de vraies garanties de sécurité », a-t-il affirmé.
Selon le communiqué du Quai d’Orsay, le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, entend rappeler à cette occasion « que la France et ses partenaires sont déterminés à apporter à l’Ukraine tout le soutien nécessaire, dans la durée, pour faire échec à la guerre d'agression de la Russie ».
« Un accord de paix rapide »
En tournée en Europe, le secrétaire américain à la Défense, Pete Hegseth a, lui, réaffirmé que Donald Trump souhaitait bien conclure « un accord de paix rapide » pour mettre fin au conflit entre Kiev et Moscou, rappelant aussi une nouvelle fois au passage qu'il n’était pas question, en revanche, que des soldats américains soient déployés en territoire ukrainien pour le faire respecter. il revient à l'Europe « d'investir le plus » dans sa propre défense, a-t-il estimé à ce propos.
Dans ce dossier, la diplomatie américaine accélère son tempo depuis quelques jours. alors que l’émissaire spécial de Donald Trump pour l’Ukraine a prévu de recueillir les avis de divers responsables européens à la conférence sur la sécurité de Munich, vendredi, selon l’agence Bloomberg, Keith Kellog devrait ensuite se rendre en Ukraine, la semaine prochaine.
Terres rares et autres minéraux
Celui-ci y sera précédé du secrétaire américain au Trésor, attendu à Kiev dans les jours qui viennent. Au menu des discussions ? Un sujet qui tient à cœur à Donald Trump : l’exploitation des terres rares et des autres minéraux présents dans le sous sol ukrainien en échange d'un soutien financier à Kiev, selon plusieurs médias américains.
De son côté, le président ukrainien Volodymyr Zelensky s'est dit prêt à « un échange » de territoires avec la Russie, dans le cadre d'éventuelles négociations de paix sous l'égide des Etats-Unis. Toujours dans les colonnes du quotidien britannique The Guardian, le président ukrainien a estimé que l'Europe seule ne pourrait pas garantir la sécurité de son pays. « Les garanties de sécurité sans l'Amérique ne sont pas de vraies garanties de sécurité », a-t-il affirmé.